Le second point de ma 'santé' concerne ma personnalité. J'avoue ne pas toujours être fière de que je suis ou de ce que j'étais dans le passé.
Concernant mon caractère assez dur, mon grand-père me disait toujours que cela était normal, notamment à cause des limites imposées par mon handicap physique. A l'époque, je m'emportais très vite lorsque quelque chose n'allait pas comme je le voulais, je pleurais pour un oui ou pour un non, je me sentais victime de tous les maux de la terre, je m'énervais très vite et aurais pu être facilement violente, avec ma soeur notamment. J'avoue avoir également eu des pensées suicidaires à une époque de ma vie, avant que j'aie 20 ans. Malgré moi, j'avais, dans un coin de ma tête, le désir de faire du mal à bien des personnes. J'avais tendance à mettre toute la faute sur mon handicap et tout à fait franchement à ne pas avoir du tout pensé que celui-ci n'avait peut-être rien à voir dans ma personnalité. J'ai toujours été très fragile psychologiquement, peut-être lié aux épreuves de mon enfance, avant et après ma naissance, mais peut-être aussi, bien que je ne m'en souvienne pas, à une crise de convulsion que j'ai eu vers 2 ou 3 ans. Maintenant cela n'est que mon interprétation, mais est-ce que cela a pu avoir une influence quelconque sur ma personnalité? Seul un psychologue pourrait le dire. Toujours est-il que depuis mon adolescence jusqu'à bien après ma conversion en 1989, j'étais d'une timidité maladive. Depuis mon enfance mon désir a toujours été de vouloir 'être comme tout le monde', d'être appréciée pour mes valeurs (là j'ai des doutes - rire), aimée et, bien malgré moi, j'avais tendance à vouloir 'accélérer' les relations lorsque j'avais un bon copain - très rarement - dans ma vie et d'imaginer qu'il était le futur mari que je souhaitais et je me suis cassée la figure à chaque fois, bien entendu. Ma maman avait tenté plusieurs fois de me le faire comprendre, mais comment voulez-vous comprendre votre erreur d'interprétation quand vous souhaitez quelqu'un dans votre vie? Malgré tout cela, il est vrai que la vie ne m'a pas fait de cadeau et j'avoue avoir tout entendu. Certes ma personnalité en était probablement la cause dans la majorité du temps, mais pas seulement. Entre les personnes qui viennent dire que les gens comme vous - donc, handicapés - n'ont pas besoin d'être aimés, qu'on pourrait ressentir du mépris à cause de votre physique, que votre handicap n'est pas la cause d'un refus d'une relation, mais votre petite taille, etc... Tout cela m'a fait énormément souffrir et j'ai beaucoup pleuré sur toutes ces réactions. Tout ces traits de ma personnalité font que je n'ai jamais eu de vrais amis, tout au plus des bonnes relations amicales, autant au féminin qu'au masculin d'ailleurs. Comme je le disais plus haut, je me sentais vraiment comme une victime de tous les maux de la terre. Mais cela était avant ma conversion. Ce qui a changé depuis que je suis chrétienne? Beaucoup de choses en réalité. Certes, j'ai toujours tendance à m'emporter très - trop - facilement, mais cela prend plus de temps que par le passé. A vrai dire, j'ai toujours eu en horreur que quelque chose me résiste. Je n'ai plus de pensées suicidaires, ni envie de faire du mal à quelqu'un et, mis à part au décès de ma maman en 2018, je n'ai plus pleuré pour un oui ou pour un non depuis très longtemps - je ne dois plus avoir beaucoup de larmes en réserve :-) Je comprends maintenant que tous les refus de relations amoureuses/amicales que j'ai dû encaisser n'étaient liés qu'à ma personnalité et non à mon handicap, y compris d'ailleurs les difficultés de relations en général. Je peux maintenant avoir des bonnes relations amicales sans m'attacher à qui que ce soit, sans rien espérer vu que mon désir de conjoint à totalement disparu de ma vie. Bien qu'il ne me soit pas facile de parler en public, ma grande timidité à pratiquement disparu. Grâce à Dieu, je suis maintenant beaucoup plus calme que je ne l'étais, beaucoup plus détendue et dans la paix que Dieu me donne.
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Connaissez-vous des personnes envahissantes autour de vous? Des personnes qui passent leur temps à vous contacter quand vous n'avez pas l'envie ou le temps, à vouloir passer le plus de temps possible avec vous quand vous préférez rester seul(e)s? Il faut avouer que ces personnes sont malheureusement capable d'aller très loin pour être en votre présence, même là où vous ne l'imagineriez même pas.
Si oui, bienvenu(e)s au club! Malheureusement ces personnes-là ne pensent - ou ne le peuvent pas - même pas que vous n'avez pas forcément envie d'être en leur présence, qu'elles vous énervent tellement que même si vous les respectez, vous en avez quelquefois tellement marre qu'il ne faudrait qu'un poil pour que votre respect devienne de la haine - certes le mot est fort - et j'avoue qu'il faut vraiment se contrôler pour que cela n'en devienne pas. Bon, évidemment, il y a des personnes que cela ne dérange pas, bien au contraire, mais pour d'autres, qui sont solitaires, cela est franchement agaçant. Disons que pour garder relation 'saine' avec ces personnes, il faut apprendre à se retenir de les blesser, surtout lorsqu'on est chrétien. Et j'avoue que là, ce n'est pas aussi facile que cela en à l'air. Bien évidemment, ces personnes ne pensent pas à mal et elles ont très probablement besoin d'être entourées ou besoin d'affection, mais elles s'intéressent peut-être à la mauvaise personne, celle qui ne le souhaite pas. Ce n'est, bien entendu, pas un reproche de ma part et je ne peux pas les blâmer. C'est à ce moment-là que je fais mon mea-culpa. J'avoue que depuis quelque temps Dieu utilise des situations actuelles dans ma vie pour me montrer ce que j'étais moi aussi dans le passé. Je ne suis pas fière du tout de le dire, mais j'étais moi-même une de ces personnes envahissantes il y a des années en arrière. Je ne réalisais pas mon comportement à l'époque, alors que je suis hyper agacée par quelques personnes envahissantes à l'heure actuelle. Si, parmi mes lecteurs, des personnes faisaient partie de mes 'victimes', je leur demande pardon du plus profond du coeur. J'avoue que pour beaucoup de choses, il faut soi-même passer par là pour comprendre les erreurs que l'on a pu faire dans le passé. J'imagine que tout le monde sait ce que je veux dire en parlant de crise mondiale, à moins, bien évidemment, que vous ne lisiez pas les journaux ou les articles ici ou là sur internet.
Il y a eu, bien que cela ne soit pas encore terminé, la pandémie du Covid, il y a maintenant la guerre en Ukraine, la crise énergétique, le climat, etc... Il ne se passe pas un seul jour durant lequel nous ne lisons pas un article de journal, sans oublier les commentaires parfois ridicules, des lecteurs, sur ces sujets. La guerre en Ukraine est omniprésente, les manifestations sur la crise climatique ont lieu régulièrement dans plusieurs pays, on parle maintenant beaucoup, surtout en Europe, de la pénurie énergétique avec de possibles répercussions sur l'électricité durant l'hiver qui approche, sans oublier du soi-disant fait que nous sommes trop nombreux sur la terre. Petite réflexion sur tout ça. Certes, la guerre en Ukraine fait un peu peur, surtout en Europe, avec, notamment les menaces nucléaires, mais il vaut mieux ne pas paniquer sans voir ce qui se passera dans un proche avenir. Concernant les manifestations 'climatiques', pouvez-vous me dire à quoi ça sert? Ce ne sont pas les manifestations qui vont changer quoi que ce soit, sans oublier qu'ici en Suisse nos politiciens ne cessent de vouloir taxer la population sur les problèmes climatiques. Encore une fois, franchement, est-ce qu'une taxe peut changer quoique ce soit? Non, bien entendu. La crise énergétique est-elle vraiment réelle? Y a-t-il réellement une menace quelconque? Je ne sais pas franchement, mais tout ce que je constate, c'est qu'autant les médias que les politiciens essaient de nous effrayer. Il y a peut-être une dramatisation de quelque chose qui, pour l'instant du moins, n'existe que superficiellement ou seulement dans l'imagination. En fait, on nous rabâche les oreilles en nous informant de faire des efforts pour limiter l'électricité cet hiver, mais personne ne sait vraiment ce qui se passera ni même s'il y a une réelle influence de quoique ce soit. Concernant le fait que nous serions trop nombreux sur la terre, c'est une opinion totalement ridicule car, si vous regardez des vues nocturnes depuis l'espace, vous constaterez qu'il existe encore énormément d'espace sans habitants. Dieu, qui contrôle toute Sa Création, sait très bien le nombre de personnes que la terre peut porter et Il sait exactement quand la terre sera trop 'chargée'. Dans la Genèse Il nous dit de peupler la terre et elle n'est de loin pas remplie. D'un point de vue spirituelle, toute cette crise nous rappelle que nous sommes dans les derniers temps dont parle la Bible. Il nous est demandé de ne pas nous alarmer car cela doit arriver de la sorte. Bien entendu tout cela est effrayant, mais toutes ces polémiques, pour quelqu'un de faible psychologiquement, peuvent les pousser à paniquer. Pour nous, chrétiens, il nous incombe de prier pour notre monde, mais surtout de ne pas nous laisser influencer d'une manière ou une autre et de ne pas nous inquiéter. Nous ne devons surtout pas oublier que Dieu contrôle toutes choses, que nous ne pouvons rien y changer. Il est le Créateur et Il sait ce qui doit arriver, nous, par la Bible, ne connaissons qu'une partie de Son plan parfait et surtout, nous ne pouvons rien faire de plus que prier pour notre monde, pour que Dieu se fasse connaître auprès de la population qui ne veut pas encore le reconnaître comme étant le Dieu Tout-Puissant et Souverain. Après la famille, je passe maintenant au sujet sur ma santé et mon handicap. Concernant mon handicap, ce sera le sujet d'un autre article que je rédigerai plus tard, si tant est que j'aie encore des choses à dire vu qu'il existe une page sur ce sujet sur le site principal.
Dans l'ensemble, je peux dire que je bénéficie d'une bonne santé. Je n'attrape que rarement des refroidissements, même si, en rentrant de mes huit croisières je revenais souvent avec quelque chose, comme bronchite, sinusite ou autre. Ceci étant dit, j'ai tout de même des problèmes héréditaires comme les problèmes veineux dans les jambes, je suis d'ailleurs la seule à devoir porter des bas de contention alors que ma maman, mon frère et ma soeur ont chacun dû être opéré des varices, ce qui n'est pas mon cas. J'ai hérité de ma maman la ménopause précoce, ce qui, je dois avouer est plutôt agréable, surtout quand tout se passe bien, sans problème de bouffées de chaleur ou d'autres symptômes, comme c'était le cas pour ma maman. Malgré tout, cela m'arrive d'avoir une bouffée de chaleur de temps à autre. Ce n'est jamais la nuit, mais en pleine journée. Cela commence par quelques petits vertiges, puis je suis carrément 'en nage' pendant quelques minutes et ça passe. Maintenant est-ce lié à la ménopause, je ne saurais le dire, mais c'est tellement rare que je ne m'alarme pas. A part ça, j'ai aussi un peu d'hypertension et de cholestérol, mais tout est sous contrôle. J'ai aussi eu des problèmes relativement étranges venus d'on ne sait où. Il y a maintenant de nombreuses années, j'avais eu un kyste sur la langue. Franchement ce n'était pas génial quand les médecins avaient dû l'enlever car, je devais faire attention de ne pas arracher le fil avec les dents, je ne pouvais pas manger du solide ni du chaud. J'avoue qu'on est content quand c'est terminé. En 2011 j'avais, du jour au lendemain, une grosse boule qui était apparue sur la tempe droite. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'une tumeur bénigne de la glande parotide. Les médecins avaient également retirés quelques ganglions sous le cou durant l'intervention. Depuis maintenant plus de 10 ans, rien n'est réapparu. Depuis quelques années maintenant je souffre également d'une toux asthmatique. En réalité j'avais dû carrément insister pour que mon médecin de l'époque m'envoie faire un contrôle chez un pneumologue. Je ne cessais de lui dire que ce n'était pas normal que je tousse tout le temps, mais il ne faisait rien. Je dois maintenant faire des inhalations pour la toux et, bien que j'aie de temps en temps des quintes de toux, c'est supportable. J'ai également des allergies à quelques pollens, mais là aussi, tout est sous contrôle et, malgré tout, ce n'est pas trop fort, donc je n'en souffre pas trop. Depuis quelque temps j'ai aussi réalisé que de temps en temps j'ai des céphalées frontales, ou plus simplement des bons maux de tête. En général cela commence par une grosse fatigue et je souffre de ces maux de têtes, qui sont souvent assez forts, durant trois jours. Toutefois, ce n'est pas nouveau, mais je pense que je ne les avais pas encore vraiment identifiés jusque là. Je pense que l'on connait tous des personnes - ou soi-même - qui ont des phobies ou des peurs qui peuvent sembler étranges. Je pense que les plus connues sont les araignées, la foule, les aiguilles (piqûres), de prendre l'avion, et j'en oublie probablement vu qu'elles sont nombreuses et ceci même parmi les plus connues. Etant donné les noms de ces phobies plutôt compliqués, je parlerai de peurs, ce qui est plus facile à comprendre.
Depuis le début de la pandémie du Covid, on a beaucoup entendu parler de la peur de la maladie, probablement accentué par les médias, mais aussi par les complotistes, sans oublier les pseudos spécialistes qui commentent les articles de journaux. Je ne vous cache pas que, sans vouloir me l'avouer, et probablement lié au fait que le pneumologue me disait que j'étais à risque, j'ai, bien malgré moi, cédé à la peur d'attraper le Covid. C'est là que je me demande où est ma foi en Dieu, mais bon, c'est une autre histoire. Je suis maintenant vaccinée et j'arrive à m'en remettre à Dieu, ce qui doit arriver arrivera si c'est ce qu'Il veut. Pour en revenir aux différentes phobies ou peurs, il y en a qui sont réellement tout aussi étranges les unes que les autres, dont je ne soupçonnais pas l'existence en regardant la liste. Notamment la peur de la galaxie et de l'univers - plutôt difficile à comprendre pour être honnête -, peur du succès, peur des fleurs, peur du beurre, peur de la joie - excusez la question, mais est-ce que les personnes qui en souffrent sont constamment tristes? -, peur des églises - ça existe ça? -, peur du ridicule - on dit que le ridicule ne tue pas, mais bon :-) -, peur de l'inédit, peur de tout - ben, la vie pour les personnes qui en souffrent ne doit pas être facile -, peur d'avoir peur - allez comprendre -, peur de la lune, peur des étoiles, peur des langues étrangères - probablement que ce sont des personnes qui ne parlent que leur langue maternelle -, pour n'en citer que quelques-unes. On rencontre aussi beaucoup de personnes qui ne veulent pas vieillir, qui font tout pour rester jeunes, celles qui ont peur des maladies, autres que le Covid que je citais ci-dessus, qui prennent tous les médicaments sans ordonnance qu'elles peuvent pour ne pas tomber malade. Certes, être malade n'est pas génial, mais malheureusement on ne peut pas toujours l'éviter. Il y a aussi, liée à la peur de vieillir, la peur de la mort, ce qui, pour quelqu'un de chrétien, ne devrait pas exister puisque nous savons où nous allons. Parmi les personnes dont je connais les phobies, il y en a une qui a une telle peur des araignées qu'en entrant dans un endroit où l'insecte se trouve, cette personne le sent avant même d'avoir vu qu'il y a une araignée dans les environs. Personnellement les petites araignées ne me gênent pas, mais j'avoue que je n'aimerais pas rencontrer une mygale, par exemple. En ce qui me concerne, la peur j'ai eu moi-même pendant près de 40 ans, ce sont les orages. C'est le cas de dire que j'en avais une peur bleue. Je ne me souviens plus de la manière dont je réagissais en tant qu'enfant, mais plus tard, quand je vivais à nouveau chez mes grands-parents dès l'adolescence, je n'osais même pas me lever pour aller auprès d'eux pendant la nuit. Ce n'est pas la foudre qui était tombée sur le bâtiment où je vivais avec ma grand-maman en 1985 qui avait réglé le problème. Par chance il n'y avait pas eu d'incendie. Par la suite, quand je vivais seule, pendant au moins 14 ans, dès qu'un orage éclatait le soir, j'allais me coucher, même si cela était très tôt, je fermais les stores au maximum, je me cachais sous mon duvet pour ne pas voir les éclairs et n'osais même pas me découvrir même si j'avais très chaud - allez comprendre! Je ne saurais dire ce qui s'est passé en 2001, mais du jour au lendemain cette peur a disparu. Et à vrai dire c'est tant mieux, car dans mon appartement ultra moderne, les stores s'ouvrent en cas d'orages, donc, je dois supporter les éclairs qui m'éblouissent constamment. J'imagine pour toutes les peurs, pour les personnes qui en souffrent, cela ne doit pas être facile tous les jours. Je sais qu'il existe des thérapies pour en guérir, mais est-ce que cela fonctionne réellement? Je pense que dans certains cas oui, mais est-ce que les personnes souhaitent toujours suivre des thérapies pour être délivrées de leurs peurs? Disons que si leurs peurs ne les dérangent pas au quotidien, peut-être peuvent-elles vivre avec, comme cela était mon cas avec les orages. Comme je l'ai déjà mentionné sur le blog précédent, j'ai une soeur et un frère, tous les deux plus jeunes que moi. Maintenant peut-on dire qu'ils sont ma soeur et mon frère alors que nous n'avons pas le même père? Je pense que cela dépend du point de vue de chacun. En ce qui me concerne je les ai toujours considérés comme ma soeur et mon frère alors que pour ma soeur nous sommes demi frères et soeurs.
J'avoue ne pas vraiment me souvenir des premières années de ma soeur, ni de mon frère d'ailleurs, j'étais trop jeune. Je ne saurais donc dire où vivait ma soeur quand elle est née, mais très probablement aussi quelque temps avec mes grands-parents, bien que je n'en sois pas certaine. Etant donné que mon frère est né 16 mois après elle, je pense qu'elle, et très probablement moi aussi, nous vivions déjà avec notre premier beau-père, à savoir le père de mon frère. Je ne m'en souviens pas et, autant que je le sache, je n'ai pas non plus le souvenir que ma maman ou mes grands-parents m'aient dit quand nous avions emménagés avec mon beau-père. Enfin bref, aussi loin que mes souvenirs me ramènent, quand nous vivions avec mon premier beau-père, nous partagions tous les trois la même chambre et je pense que nous nous entendions bien à cette époque-là. En grandissant la relation entre nous trois avait quelque peu changé. Depuis le moment où nous avions déménagé chez notre nouveau futur beau-père, ma soeur et moi partagions la même chambre et mon frère avait la sienne. J'avoue qu'avec ma soeur nous étions très différentes et la relation n'était pas toujours très bonne. En fait j'avais remarqué que lorsque nous étions les trois il y avait toujours des tensions, alors que lorsque nous n'étions que deux ça allait mieux. Etant handicapée, j'ai toujours été la souffre-douleur de ma soeur particulièrement; elle aimait, alors que j'étais très timide à l'adolescence, me mettre dans des situations plus que gênantes. A cette même époque, j'avoue qu'il y a eu des passages dans ma vie vraiment compliquées, notamment du côté de ma santé, mais j'en reparlerai dans un ou des autres blogs. C'est également à cette époque que j'avais ressenti les premières 'discriminations': le manque de soutien de ma maman et mon second beau-père, le fait que ma soeur allait avec mon frère chez mon premier beau-père alors qu'elle n'était pas plus sa fille que je ne l'étais. Je trouvais cela franchement pas très cool que je sois toujours mise de côté, mais, contrairement à eux, j'avais l'amour de mes grands-parents qui ne m'avaient jamais laissé tomber. Il y avait aussi quelques étapes durant lesquelles mon beau-père allait un peu trop loin avec moi sur le plan 'affectif' et j'avoue qu'il s'en est peut-être fallu de peu qu'il passe à l'acte, mais non, par chance. Le problème est que ma maman ne voyait rien ou ne voulait pas voir, je ne sais pas trop. Ma soeur est la première à s'être mariée et elle a eu deux garçons que je n'ai pas revu depuis au moins 25 - 30 ans. Elle avait divorcé quelques années après la naissance de mon second neveu. Ma soeur avait coupé toute relation avec ma maman et avec nous autres, sauf avec une cousine et avec notre tante. Elle a toujours été très critique à mon égard, uniquement parce que je ne pense pas comme elle et parce que j'ai d'autres goûts. Cela dépasse son entendement que je vive constamment avec des douleurs physiques qui m'empêchent de travailler, alors que je peux voyager ou participer à des concerts; j'ai essayé de lui faire comprendre que mes douleurs ne restent pas à la maison quand je voyage, mais je ne pense pas qu'elle aie compris. Tout cela fait que je n'ai plus de nouvelles de sa part non plus, et ce depuis 3 ans maintenant. Ne donnant jamais de nouvelles, je ne saurais dire ce que deviennent mes neveux que j'aimerais bien revoir, mais que puis-je faire? J'avais essayé de contacter l'aîné il y a quelques années, mais depuis qu'il connait mon numéro il ne répond plus. Grâce à ma maman rassembleuse, j'ai toujours eu des contacts avec mon frère. Après avoir lui aussi divorcé, il est maintenant marié et a deux filles, l'aînée de son union précédente et la seconde avec ma belle-soeur actuelle. Jusqu'au décès de ma maman nous nous voyions toutes les années pour les Fêtes de Pâques et de Noël, mais tout a maintenant changé. J'avais encore des nouvelles de ma belle-soeur durant quelques mois après le décès de ma maman, puis cela s'est espacé jusqu'à plus de nouvelles du tout. J'avoue qu'à l'heure actuelle ma seule famille est ma famille spirituelle, sans oublier mes 'amis' fans de heavy metal. Comme ma maman, j'ai toujours été très 'famille', à vouloir garder le contact avec eux tous, sauf avec ma soeur entre parenthèses. Le fait que tous m'ignorent, ne répondent pas à mes appels ou ne rappellent pas quand je téléphone m'a fait énormément souffrir suite au décès de ma maman, si bien que je ne savais pas franchement quoi faire. J'ai essayé un temps de ne plus tenter de les appeler, mais ça a duré quelques semaines puis j'ai recommencé à désespérer d'appeler pour rien. J'avoue que c'est précisément leur ignorance qui a fait que j'ai décidé de déménager à l'autre bout du pays, le plus loin possible d'eux. Ceci dit, il m'a fallu quand même encore un peu plus d'une année et une visite en Suisse romande au mois de mai cette année pour qu'enfin j'arrive à vivre sans ce désir inné de les contacter. Je suis maintenant beaucoup plus paisible et ne ressens plus ce désir de leur donner de mes nouvelles car, de toute manière, ils ne se sentent pas du tout concerné par ma vie et par ce que je fais ou vis. Je ne saurais dire comment agissaient les arnaqueurs et les fraudeurs avant internet, mais je pense que de tous temps ça a existé sous une forme ou une autre. Malheureusement depuis l'arrivée d'internet et surtout des réseaux sociaux ou des sites de rencontres on voit de tout.
Il y a les vols d'identité, le hameçonnage, les arnaques sur les sites de rencontres ou aussi appelé arnaques à l'amour, les piratages informatiques, les vols de données de cartes de crédit, etc. A l'heure actuelle il faut être hyper vigilant car vous pouvez recevoir un mail qui pourrait vous faire penser que l'expéditeur est réel - poste, banque ou autres -, si vous cliquez sur le lien qu'ils introduisent dans le mail, vous risquez fort de tomber dans un piège. Personnellement j'ai pris l'habitude de ne jamais cliquer sur les liens; si le mail vient soi-disant d'un expéditeur que je pourrais connaître parce ce que posséderais un compte chez eux, comme la poste, les catalogues, etc., j'entre sur le site pour voir ce qu'il en est, mais je ne me connecte que via internet, pas via le mail. Malheureusement maintenant ces hameçonnages se font aussi via le téléphone portable, par SMS. Il n'est pas rare que je reçoive un SMS m'informant qu'un colis est en route, que je dois régler un certain montant pour le recevoir, alors que je n'attends pas de colis. La meilleure solution est d'ignorer tous ces messages, mails, etc... Lors de mes 'expériences' personnelles, comme je vous le disais dans un précédent blog, j'ai été victime d'arnaqueurs, au moins trois fois, en 2007 par deux hommes, soi-disant chrétiens, rencontrés sur des sites de rencontres 'chrétiens' et un autre contact en 2010 que j'avais 'rencontré' sur MySpace à l'époque dont l'histoire était tellement loufoque que j'ai fini par comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Dans ce cas-là j'avais donné un minimum pour qu'il dévoile sa vraie nature. A la fin de 2010, j'étais en contact avec quatre hommes douteux 'rencontrés' sur un site pour personnes handicapées. Etaient-ils vraiment quatre, je ne le saurais jamais car il se peut qu'ils se connaissaient ou que c'était une seule et unique personne avec quatre comptes. J'avais réussi à lire les données cachées derrières leurs mails et, notamment remarqué que contrairement à ce qu'ils disaient, ils n'étaient pas français mais ivoiriens. J'avais beau savoir que l'on ne doit rien donner à des personnes sur internet, mais quand on est en recherche de l'amour, on tombe très vite dans leurs filets; ils savent trouver comment vous séduire et vous embobiner, comme c'était le cas en 2007. Personne n'est à l'abri. J'ai également été victime d'un vol de mes données de carte de crédit; la banque s'en était vite rendue compte et avait bloqué le compte et j'avais pu refuser le paiement des montants prélevés par ces arnaqueurs. Il n'y a pas plus tard qu'un jour, je reçois un mail de l'opérateur chez qui je possède mon compte qui me demande de confirmer, après qu'ils aient bloqué le compte, si je l'avais utilisé depuis les Etats-Unis, ce qui n'était pas le cas. Après le changement du mot de passe, tout est rentré dans l'ordre. Le problème pour ces arnaqueurs potentiels c'est qu'avec moi ils tombent très mal, je les vois venir. Malgré tout, je pense comme tout un chacun, de temps en temps je baisse un peu la garde, mais je m'en rends très vite compte. Par exemple, il y a quelques mois, un homme, sur Twitter, se faisait passer pour un tennisman francophone et, après l'après accepté comme 'ami', il commence à m'envoyer beaucoup de messages, la majeur partie du temps en anglais alors qu'il savait que j'habitais en Suisse. Au bout d'un moment j'accepte son invitation sur un site de messages privés et, en remarquant qu'il y avait quelque chose de pas très net, j'ai vite compris qu'il n'était pas qui il prétendait être. Je ne suis plus connectée sur ce site de messages privés. Une autre fois, c'était au cours d'une émission en direct sur Facebook, sur l'une des pages de Answers In Genesis. Un homme m'envoie une demande 'd'ami' sans que je me doute de la supercherie. Il commence à me bombarder de messages privés, je lui dis que je devais quitter car j'avais quelque chose à faire. Uniquement parce que j'étais très brièvement réapparue sur Facebook, le gars se précipite pour me faire remarquer que j'avais dit que j'avais quelque chose à faire. Je l'ai immédiatement bloqué. Cet homme-là me rappelle un autre il y a maintenant bien des années qui me disait qu'il voulait qu'on discute très souvent alors que je ne le souhaitais pas. Je l'avais lui aussi bloqué. Depuis quelque temps j'ai remarqué que, comme c'était le cas de ce soi-disant tennisman qui n'en n'était pas un, il y en a qui rejoignent des pages sur Facebook comme, par exemple, TinyKittens - il s'agit d'un organisme canadien qui récupère et soigne des chats abandonnés ou sauvages avant de les faire adopter. Des vidéos sont diffusées en direct sur Facebook de temps en temps et deux sont en direct 24h24 sur Youtube - et ils surveillent tous les commentaires de femmes et leur demandent de les ajouter comme 'amis' ou en leur racontant un blabla stupide disant que vous êtes quelqu'un de gentil et qu'ils voudraient faire votre connaissance, sans pour autant vous envoyer de demande 'd'ami'; ils attendent que vous les contactez. Sans oublier les hommes qui ne sont pas parmi vos 'amis' qui viennent vous dire que votre profil sur Facebook est génial, que vous êtes quelqu'un de charmant, etc... alors que seuls mes 'amis' peuvent voir mon profil. Comme je le disais plus haut, je les vois venir, donc je les ignore. A la lumière de toute mon expérience, je pense que le jour où je ne pourrais plus discerner le vrai du faux, je quitterai tous ces réseaux sociaux ou carrément internet. Je vous avoue franchement, si ce n'était pas pour travailler j'aurais déjà quitté Facebook depuis longtemps. C'est moi ou les relations personnelles ont complètement changé dernièrement? En fait, je devrais peut-être dire le nom ou terme des relations personnelles. Je pense que depuis l'arrivée des réseaux sociaux sur internet les termes ont une autre connotation.
Laissez-moi vous expliquer mon point de vue 'démodé' pour beaucoup. Pour moi le copain ou la copine a un sens de relation 'inférieur' à l'amitié, l'amitié est quelque chose que je ne connais pas vu que je n'ai pas de vrais amis au sens strict du terme, mais en théorie l'ami(e) est quelqu'un sur qui on peut compter jour et nuit, même si nous ne vivons pas dans la même ville ou le même pays (à mon avis), les relations amicales sont plus ou moins superficielles, je veux dire qu'elles sont des relations qui, pour moi, se situent entre le(la) copain(pine) et l'ami. Il y aussi les relations fraternelles, que ce soit dans les églises ou peut-être dans un groupe ou un autre, comme des associations ou sociétés, entre fans d'un groupe ou d'un style de musique et, bien entendu, il y a les relations amoureuses dont on mentionne l'être aimé(e) - avant le mariage - comme étant son petit-ami ou sa petite-amie. Seulement voilà, les termes ont complètement changé et, pour les personnes plus âgées, principalement les célibataires ou sans enfant je pense, cela amène une certaine confusion. Maintenant le copain ou la copine signifie le petit-ami ou la petite-amie, l'ami est utilisé à toutes les sauces, que ce soit dans les églises, associations, sociétés ou sur internet, sur les réseaux sociaux. En réalité j'ai l'impression que le terme 'ami' ne signifie plus grand chose vu qu'on l'utilise partout. C'est quelque peu perturbant quand vous dites à quelqu'un que cette personne est un copain ou une copine, tout de suite on pense que ce copain ou cette copine est votre petit-ami ou votre petite-amie. Quelqu'un peut me dire comment alors comment on qualifie celui ou celle qui n'est réellement qu'une relation superficielle? De plus, comment qualifier les relations fraternelles si immédiatement on dit qu'elles sont des amitiés alors, que dans une certaine mesure, les personnes en question ne sont pas de vrais amis? Vous me suivez là? :-) Certes, il y a des personnes dans votre entourage qui ne sont pas des amis au sens strict du terme, sur qui vous pouvez compter, mais à notre époque ces personnes passent pour des amis alors qu'elles ne le sont pas. Allez expliquer cela au commun des mortels! Malheureusement il existe aussi des soi-disant amis sur qui vous pouvez compter mais qui, lorsque vous déménagez à plus d'une centaine de kilomètres, vous laissent complètement tomber et vous ignorent totalement. Est-ce que finalement la vraie amitié ne serait pas subjective? Ou c'est de nouveau ce sens moderne de l'amitié que je ne comprends pas. Est-ce que la vraie amitié existe encore à notre époque? Le hic c'est que les jeunes - et moins jeunes - de notre époque, principalement ceux/celles qui sont sur les réseaux sociaux, croient encore, du moins pour certains, que les soi-disant amis sont des vrais amis et plus en ont plus ils se sentent 'importants'. Permettez-moi d'en douter! Cela vaut précisément pour les 'amis' que nous ne connaissons pas personnellement. Certes, certains sont fidèles dans vos partages sur les réseaux sociaux, mais ils restent malgré tout des relations superficielles, principalement parce qu'ils ne vivent pas dans votre région ou votre pays. Bref, dans une certaine mesure, nous vivons plus dans un monde virtuel que dans la réalité, même avec des vraies personnes dans notre entourage que nous ne voyons qu'occasionnellement. Malheureusement la réalité a drastiquement changé depuis quelques décennies. Ce n'est presque pas étonnant qu'il y a de plus en plus de personnes seules, beaucoup qui ne supportent plus leur vie, beaucoup qui se suicident, car la réalité n'est plus ce qu'elle était dans le passé. C'est probablement trop perturbant pour certaines personnes, principalement si elles ont des points de vue différents face à la réalité moderne des relations personnelles, elles se sentent tout simplement quelque peu perdues. C'est là, que dans une certaine mesure, je rejoins ce que je disais sur mon blog concernant le fait d'être solitaire, car sans être solitaire, la vie actuelle n'est vraiment pas facile pour tout le monde. Accepter les relations difficiles de notre époque lorsqu'on a un autre point de vue sur le sujet est loin, même très loin, d'être évident. Vous vous demandez sans doute pourquoi j'ai intitulé cet article: 'ma maman' et non 'mes parents', je me trompe? Vous allez très vite comprendre.
Le moins que l'on puisse dire, ma maman n'a pas eu une vie facile. Quand je suis née, elle n'avait que 16 ans. Elle m'a toujours dit qu'elle avait été la victime d'un viol. Ma grand-maman, tout comme ma soeur et moi-même avons des doutes, mais on ne le saura jamais car elle est décédée en gardant son secret. Toujours est-il que par peur de son père, elle a caché sa grossesse en serrant son ventre par des bandes, jusqu'à ce que malgré tous ses efforts cela se voit et que ce soit trop tard pour subir un avortement. J'avoue que je l'en ai remerciée beaucoup plus tard, même si je suis née avec mon handicap physique et que ma propre vie n'a pas été facile, mais j'en reparlerai dans un autre blog. Etant trop jeune pour s'occuper de moi, mes grands-parents m'ont gardée pendant 3 - 4 ans. Ma tante qui a 11 ans de plus que moi n'appréciait pas trop le fait qu'elle doive prendre soin de moi; d'ailleurs je l'ai toujours considérée comme ma grande soeur. Plus tard, ma maman avait rencontré le père de ma soeur qui l'a laissé tomber alors qu'elle était enceinte. Ma soeur est née un peu plus de 2 ans après moi. Puis elle a rencontré celui qui allait devenir son mari, le père de mon frère qui, lui, est né 16 mois après ma soeur. Ce qui fait que ma soeur et moi sommes nées avant que ma maman aie 20 ans et mon frère juste un mois après ses 20 ans. Dès ce moment-là, je suis partie de chez mes grands-parents pour vivre avec mon beau-père, ma maman, ma soeur et mon frère. Elle a été mariée avec lui environ 7 ans avant que nous déménagions pour vivre avec son second mari. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, elle a dû rester avec lui une dizaine d'années. Ensuite elle a eu un petit-ami, un troisième mari et enfin son dernier compagnon avec qui elle a vécu 16 ans, jusqu'à son décès en 2018. Disons que dans un certain sens, elle a toujours eu de la 'chance' de trouver chaque fois un compagnon, mais en même temps, elle n'a quand même pas vraiment trouver le bonheur, sauf peut-être avec son premier mari. Mais là, j'étais trop jeune pour m'en souvenir vraiment. Le seul qui finalement l'a rendue heureuse est son dernier compagnon. Toujours est-il qu'elle est la seule de la famille a avoir divorcé trois fois. Côté professionnel, elle a travaillé dans plusieurs domaines, principalement dans l'alimentation, dans les trains, comme serveuse dans un restaurant, dans un supermarché, deux magasins de quartier et une station-service. J'en oublie peut-être. Bien qu'elle a toujours bien pris soin de nous - loin de moi l'idée de la blâmer -, elle a toujours fait de la différence entre mon frère et nous ses filles, ce qui nous a toujours blessées, ma soeur et moi-même. Elle a toujours eu beaucoup plus d'amour et d'admiration pour son fils, même si elle a toujours été là pour moi, pour m'aider dans mes besoins de personne handicapée. Ceci dit, j'ai toujours eu l'impression qu'elle m'aidait plus par 'obligation' que par amour et d'ailleurs une fois je lui avais dit que j'avais besoin d'une maman, plus que d'une aide familiale ou quelque chose comme ça. Je ne me souviens plus trop de sa réaction pour être honnête. Toujours est-il que les dernières années de sa vie, principalement un peu plus d'une année avant son décès, alors qu'elle faisait toutes les semaines 45 minutes de route pour venir m'aider - elle ne restait que quelques minutes, le temps de faire ce qu'elle avait à faire -, j'en avais franchement plus qu'assez qu'à chaque fois je ne pouvais pas parler de ce que je faisais ou vivais, car les quelques minutes qu'elle passait chez moi, elle ne me parlait que de mon frère et sa famille. J'avais alors décidé de demander l'aide du centre médico social du quartier pour la remplacer. Je lui avais dit que si, du jour au lendemain, elle ne pouvait plus venir - de plus elle avait de gros problèmes de dos -, je ne pourrais pas m'y prendre à la dernière minute, ce qu'elle a compris. J'étais très loin, à ce moment-là, d'imaginer qu'à peine plus d'une année plus tard elle ne serait plus de ce monde. Malgré les quelques tensions que j'ai pu avoir avec elle, malgré le fait que pour moi mes grands-parents étaient mes parents qui m'ont apporté beaucoup d'amour, ce que ma maman ne comprenait pas vraiment, malgré ses défauts, c'était malgré tout ma maman et elle me manque toujours autant après plus de quatre ans. Son décès a été pour moi un gros bouleversement et pendant plus d'une année je n'arrivais pas franchement à relever la tête. Comme j'en ai déjà parlé dans un autre blog, je ne vais pas répéter les mêmes choses, pour ne pas déprimer mes lecteurs :-) En tous les cas, même si vous vivez difficilement votre relation avec votre maman, n'oubliez pas que vous n'en avez qu'une seule. La mienne n'a jamais été démonstrative à notre égard, autant que je me souvienne, je ne l'ai jamais entendu nous dire qu'elle nous aimait, mais malgré cela, elle était très famille et faisait tout ce qu'elle pouvait pour que nous restions en contact l'un et l'autre. Je pense être la seule à avoir hérité de ce côté famille, mais que, malgré moi, j'ai dû laisser de côté vu la distance mise par le reste de la famille à son décès. Je n'ai jamais, probablement parce qu'elle ne nous le disait pas, pu lui dire 'je t'aime' et, tout à fait honnêtement, je le regrette maintenant. Car même si, finalement, je pouvais lui reprocher bien des choses, du plus profond de mon coeur, je l'aimais et je l'aime toujours. Suivant actuellement un cours sur le sujet controversé Evolution/Création, j'étudie en ce moment même la naissance du mal, la chute de l'homme, etc... J'ai notamment découvert bien des détails que j'ignorais ou n'avais pas encore compris.
Je parlerai plus en détail de la Création dans un autre article, mais dans celui-ci je vais surtout parler de l'origine du mal. Beaucoup se posent la question de quand et comment est arrivé le diable dans le monde. Il est notamment connu comme étant Lucifer, qui était un ange de lumière parmi la multitude d'anges auprès de Dieu dans les Cieux. Au début il n'était pas rebelle vu que la Création biblique, d'après les Paroles de Dieu Lui-même, était très bonne (Genèse 1 : 31). Donc, par logique, il ne pouvait pas y avoir quoique ce soit de mal à ce moment-là. C'était le sixième jour de la Création quand Dieu a créé les animaux et les humains, homme et femme, Adam et Eve. A un moment Lucifer espérait se trouver à l'égal de Dieu et, en constatant qu'il n'était pas tout puissant, il s'est rebellé et a entraîné beaucoup d'anges avec lui. II est devenu ce que nous savons de lui depuis la Genèse, le père du mensonge, le séducteur et celui qui entraîne le monde dans la perdition. Lucifer a, comme beaucoup le savent déjà, séduit Eve qui, avec Adam, avait reçu l'ordre de Dieu de ne pas manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car s'ils le faisaient, ils mourraient. Beaucoup disent que le serpent, animal utilisé par Lucifer, avait séduit Adam et Eve, ce qui est totalement faux. Il a séduit uniquement Eve, qui elle a donné de ce fruit à son mari et Adam, de lui-même a désobéit à l'ordre de Dieu. Dans Genèse 3 : 12, Adam dit lui-même: 'La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé'. Donc, on voit clairement que seule Eve a été séduite par le serpent et Adam a été rebelle en acceptant le fruit, et en accusant Eve de le lui avoir donné. Ceci dit, s'il y a la crainte aujourd'hui vis-à-vis du serpent en tant qu'animal, c'est précisément parce que Lucifer l'avait 'utilisé' pour arriver à ses fins. En lui-même le serpent n'est qu'un animal qui a été, en quelque sorte, le réceptacle de Lucifer pour séduire Eve. Par leur désobéissance, Adam et Eve ont provoqué bien des dégâts dans toute la Création. Tout ce qui a été donné à Adam et Eve comme domination sur la Création - j'en parlerai plus en détail dans un autre article - a été 'contaminé' par la malédiction divine suite à la chute du premier couple, que ce soit la nature, les animaux, les humains, etc... Romains 8 : 22 nous le rappelle: '... la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement'. Par leur chute, Adam et Eve, sont devenus mortels d'immortels qu'ils étaient dans un monde parfait. Les difficultés, la souffrance, les douleurs, la mort, la dégénérescence de tout notre être intérieur et de tout être vivant, etc... sont entrés dans leur vie et se sont poursuivis par leur descendance, jusqu'à maintenant. Souvent - trop souvent - les gens blâment Dieu pour les 'innocents' qui périssent dans les catastrophes naturelles, dans les guerres, dans des tueries de masse et j'en passe. Ils disent que Dieu, qui, à leurs yeux, est un Dieu d'amour, ne peut pas aimer les humains en laissant mourir tant de personnes, qu'il est un dieu cruel, etc... Seulement, ce qu'ils oublient c'est que, par nature, tous les humains naissent pécheurs et Dieu nous donne la liberté de choisir la voie que nous voulons suivre. Dieu hait le péché et condamne les pécheurs qui ne se repentent pas. Certes, direz-vous, mais pourquoi tant d'enfants meurent tragiquement dans des tueries, etc...? Encore une fois, nous vivons dans un monde qui a rejeté Dieu et Son Rédempteur qui est notre Seigneur Jésus-Christ, nous vivons dans un monde 'noyé' par l'influence du mal et de l'emprise de Lucifer/Satan, nous vivons dans un monde qui vit sous la malédiction divine suite à la chute du premier couple d'humain. Malheureusement les enfants, malgré eux, ne sont certes par coupables de quoique ce soit, ils naissent juste comme pécheurs sans le savoir, dans un monde influencé par le mal et sous la malédiction divine. Cette malédiction disparaitra au retour de notre Seigneur Jésus-Christ et par le jugement qui suivra, la Création actuelle sera détruite par le feu et le diable, les démons et tous ceux qui ne se seront pas repentis seront jetés dans l'océan de feu. Des nouveaux cieux et une nouvelle terre seront créés, sans péché et sans malédiction. Il est encore temps d'échapper à l'enfer pour l'éternité en acceptant l'offre de rédemption de Dieu, en nous nous repentant et en croyant au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ sur la croix, qui a pris sur Lui notre condamnation, nous qui sommes pécheurs et qui ne pouvons nous sauver nous-mêmes. Lui seul est la voie royale pour accéder au ciel. |
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