Vous êtes-vous déjà posé la question sur la différence entre être solitaire, célibataire ou indépendant?
Je parlerai du premier sujet un peu plus loin vu c'est le sujet de cet article. Bien entendu, on peut être célibataire par choix ou parce qu'on n'a pas encore trouvé l'âme soeur. Certaines personnes célibataires trouvent leur vie tout à fait convenable, en profitent pour passer énormément de temps avec des amis ou des proches ou même leur famille, à sortir, à faire la fête, à voyager ou que sais-je? Pour d'autres le célibat est une véritable galère. Ces personnes-ci se sentent abandonnées, malheureuses, elles ne savent pas quoi faire de leur vie, elles ne savent pas comment utiliser leur temps libre, elles se morfondent, dépriment et, dans le pire des cas, finissent par faire une véritable dépression. Certaines essaient de faire tout ce qu'elles peuvent pour essayer de trouver l'âme soeur: les petites annonces, les sites de rencontres ou autres. Pour certaines cela fonctionne et pas pour d'autres, ce qui n'arrange vraiment pas leur situation. Même si, en tant que chrétiens nous avons la chance de pouvoir nous raccrocher à Dieu et à notre foi, ce n'est pas toujours facile de savoir accepter ce que le Seigneur veut nous donner et cela peut prendre du temps, le temps de nous poser la question de comment agir pour bien faire, tout en restant fidèles à Dieu. Concernant les personnes indépendantes, j'avoue ne pas trop savoir. Je pense que même les personnes mariées peuvent être indépendantes, mais à mon avis, la limite entre être indépendant et célibataire ne doit pas varier de beaucoup. Ceci dit, on peut être célibataire, comme on peut dépendre de quelque chose ou de quelqu'un tout en étant indépendant, comme le fait, peut-être, de passer énormément de temps au téléphone ou en présence d'amis. Mais du moment où la personne en question se sent heureuse en étant totalement indépendante, c'est finalement une bonne chose, du moment où elle ne fait pas l'amalgame entre son indépendance et le fait d'être solitaire. J'ai entendu une personne me dire qu'elle était solitaire alors que, justement, elle passe énormément de temps au téléphone ou avec des amis. Être solitaire ce n'est précisément pas passer tout son temps en présence d'amis ou au téléphone, bien au contraire. La personne solitaire n'a, en général, que peu, voire pas d'amis. Elle aime être seule, elle sait s'occuper, ne s'ennuie jamais car elle trouve toujours quelque chose à faire, elle aime sortir seule, aller au restaurant seule, voyager seule. Elle aime aussi occasionnellement être en présence d'autres personnes, mais elle préfère être seule et, dans la plupart du temps, aime rentrer chez elle pour se retrouver seule. Bien des personnes ne comprennent pas qu'un(e) solitaire aime être seule au restaurant ou ailleurs. J'avoue qu'en ce qui me concerne, même si je recherchais un conjoint potentiel jusqu'en 2010, que je souffrais énormément d'être célibataire, cela ne m'empêchait de rester malgré tout à la maison. Je pense que même si je souffrais de ne pas trouver l'âme soeur, je devais déjà être solitaire sans m'en rendre compte. Cela s'est confirmé par la suite et, depuis un mois, c'est devenu encore plus flagrant à mes yeux. Je suis donc une vraie solitaire et franchement, je ne le regrette pas, je suis totalement heureuse et épanouie.
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Avez-vous remarqué combien l'ennui peut quelquefois prendre une grande place dans nos vies? Il y a bien entendu plusieurs sortes d'ennui: d'une personne ou de plusieurs personnes, lorsqu'on ne sait pas quoi faire ou comment occuper notre temps libre, etc... Dans mon cas, certes je m'ennuie de ma maman et de ma vie passée lorsqu'elle était encore là, y compris d'ailleurs de mes grands-parents qui ont laissé un grand vide dans ma vie depuis déjà bien longtemps.
Hier j'ai pris conscience de quelque chose. Quand, jusqu'en décembre 2017, je me rendais chez ma maman pour les Fêtes de Pâques et de Noël, je m'ennuyais lorsque j'étais chez elle car je ne savais pas franchement quoi faire de mes journées si ce n'est lire ou jouer sur ma tablette. Je n'étais pourtant pas seule, mais il y avait un vide quelque part. Le plus drôle que j'avais remarqué à cette époque pas si lointaine, c'est que lorsque j'étais de retour chez moi après deux jours chez ma maman, pendant quelques heures je déprimais car je me retrouvais seule. Allez comprendre ce que je ne comprenais pas moi-même et que je ne comprends toujours pas à l'heure actuelle! Mais ce que j'ai réalisé hier, après un appel téléphonique d'une connaissance, c'est que finalement dans le passé je passais mes journées devant la télévision, devant des jeux sur l'ordinateur ou la tablette, devant mes sites internet que je mettais à jour en écoutant de la musique, ou encore en passant beaucoup de temps à téléphoner à des proches à qui je cassais les pieds, si vous me pardonnez l'expression, et dont maintenant je ne suis pas fière. Je me rends finalement compte que je devais franchement m'ennuyer énormément pour passer tant de temps à ne pratiquement rien faire de mes journées. Je me pose la question du comment j'en étais arrivée là, tout en étant chrétienne et en ayant tout de même suivi deux cours bibliques en ligne qui m'ont occupée deux fois six mois. Dans le même temps, sauf pour aller à l'église ou pour me rendre chez des gens pour les repas, je ne sortais quasiment jamais. Tout à fait honnêtement je n'ai pas la réponse, sauf peut-être que je n'avais pas encore totalement remis ma confiance ou ma vie en Dieu. Tout a en réalité changé avec l'arrivée de la pandémie il y a deux ans. Du jour au lendemain j'ai arrêté de regarder la télévision, j'ai aussi diminué mon temps sur les jeux en ligne sur l'ordinateur, téléphoné moins - ou du moins j'ai essayé - et écouté moins de musique. Bien que j'ai continué à suivre des concerts en ligne, j'ai aussi et surtout commencé à suivre des directs de plusieurs organismes créationnistes en ligne et je peux dire qu'il y en a eu énormément et cela continue à l'heure actuelle. Grâce à tous ces directs je me suis énormément rapprochée de Dieu à qui je fais une totale confiance pour toutes choses. A l'heure actuelle, et surtout depuis j'ai déménagé il y a un peu plus d'une année, ma vie a totalement changé. Je n'ai plus de télévision, je n'écoute que très peu de musique - quelle piètre fan de heavy metal je fais (rire) -, je passe certes plus de temps sur internet, mais c'est principalement pour assister à des directs créationnistes, à lire des journaux chrétiens ou pour écrire des articles dans mon blog. Il y a quelques semaines j'ai également commencé un nouveau cours biblique qui devrait me prendre une année sur lequel je travaille surtout le matin. Dans le même temps je ne téléphone que très peu et, que Dieu me pardonne, je n'aime plus franchement passer trop de temps au téléphone, je m'occupe à nettoyer mon appartement, à faire la lessive, à faire quelques petits jeux sur la tablette (juste quelques minutes par jour), mais aussi à sortir, lorsque la météo le permet, au moins une fois par semaine. Maintenant je ne dis pas que je n'ai pas de moments où je ne m'ennuie pas un peu, mais si je ressens de l'ennui, c'est principalement de la nostalgie du passé, lorsque ma maman et mes grands-parents étaient encore de ce monde. Donc, je me posais la question sur la manière dont les gens gèrent leur ennui. Je constate cela principalement sur les réseaux sociaux quand mes 'amis' ne savent pas trop quoi faire ou partager, si ce n'est de se plaindre pour une chose ou une autre ou encore d'autres qui me téléphonent parce qu'ils dépriment ou s'ennuient à pleurer alors qu'ils ne vivent pas seuls. Il y a des personnes qui passent des heures devant la télévision mais ne lisent jamais, d'autres qui passent des heures sur des jeux en ligne, d'autres qui se morfondent dans leur canapé à ruminer sur leur vie, etc... Certes, je ne vais pas leur jeter la pierre vu que je n'étais pas meilleure, mais si dans mon cas Dieu est intervenu pour le meilleur, comment des non chrétiens pourraient sortir de leur ennui? Il n'est pas facile d'essayer de les pousser à s'interroger sur leur vie pour qu'ils puissent changer leurs habitudes, pour rendre leur vie plus vivante, plus attractive. Peut-être que finalement ils aiment vivre de cette manière, mais à la fin, on peut se demander où est-ce que tout ça va les amener. Je pense que c'est à nous, chrétiens, de prier pour notre monde et nos proches, afin qu'ils prennent conscience qu'avec Dieu leurs vies peuvent changer radicalement. Dieu seul peut changer leurs coeurs endurcis, nous ne pouvons que témoigner des changements intervenus dans nos vies. Cette question se pose autant pour les chrétiens que pour les non chrétiens, mais les premiers se posent probablement la question au vue de ce qu'enseigne la Bible, bien que cela ne soit pas non plus facile d'y répondre avec objectivité.
Ce qui m'a inspiré ce sujet c'est principalement une connaissance non chrétienne qui est carrément obnubilée par le désir 'd'être aimée' par une homme et qui en fait une fixation maximum. Je ne vais pas lui jeter la pierre car jusqu'à il y a plus d'une dizaine d'années j'en étais au même point. En ce qui me concerne jusqu'en 2011, j'ai franchement tout essayé pour trouver 'l'âme soeur', les petites annonces (avant internet et avant que je sois chrétienne), les sites de rencontres, chrétiens et non chrétiens, la prière fervente, les larmes, etc... Alors que la Parole de Dieu nous enseigne que nous devons nous marier avec un chrétien, j'en étais arrivée à rechercher un non chrétien, avec l'espoir de le convertir à Dieu, tellement je souffrais de ne pas être aimée par un homme. Mais cela n'est jamais arrivé. J'avoue qu'en ayant passé par ce stade, je peux dire que cette souffrance est très forte et si personne n'a passé par là, il ou elle aurait sans doutes de la peine à comprendre. Malgré tout, cette souffrance n'est de loin pas comparable à ce qu'a vécu notre Seigneur Jésus-Christ en donnant Sa vie pour nous sauver. Pendant plusieurs années une connaissance chrétienne me demandait si je priais pour que Dieu me donne un homme, ce que, à l'époque, je faisais depuis une vingtaine d'années. En réalité il a fallu justement qu'un homme aille trop loin à notre premier rendez-vous pour que mes yeux s'ouvrent enfin, je n'étais pas faite pour le mariage. En réalité cet homme n'était pas chrétien et je n'aurais même jamais dû imaginer quoique ce soit et Dieu me l'a rappelé ce jour-là. J'avais franchi la limite que je n'aurais jamais dû franchir par le désir d'être aimée par un homme, pour être comme tout le monde comme je le pensais depuis toute jeune, avec un handicap qui limite énormément les relations quoiqu'on en dise. Malgré tout, je pense que ma vie était peut-être un peu ambigüe, car en même temps que je voulais un homme dans ma vie, en même temps j'étais déjà très solitaire, ce qui, à mes yeux, n'est pas franchement compatible. J'ai aussi réalisé que quoiqu'on fasse, et je ne saurais dire ni pourquoi ni comment, les hommes ressentent que nous sommes 'en recherche' et ils fuient loin de nous. C'est que j'essaie de faire comprendre à cette connaissance, mais autant dire qu'elle ne le comprend pas, autant que je ne le comprenais pas moi-même à l'époque. La différence réside dans la foi en Dieu qui change tout, du moment où on veut bien le comprendre et l'accepter. J'ai appris à remplir ce vide par l'amour de et pour Dieu qui, Lui, nous aime d'un amour éternel et beaucoup plus fort qu'aucun homme ne pourra jamais nous donner. Cela fait maintenant 11 ans que j'ai enfin accepté ma vie de célibataire et j'avoue que je n'ai jamais été aussi heureuse que je le suis aujourd'hui. J'ai beaucoup de temps et d'amour à donner à Dieu et le Lui prouve jour après jour, ce que, du moins à mes propres yeux, je ne pourrais pas faire en vivant avec qui que ce soit. Dieu ne me décevra jamais! Comme je le disais plus haut, je pense que malgré mes recherches d'un conjoint potentiel, j'ai toujours été relativement solitaire. Je pense que je le prouve chaque jour en préférant autant que possible demeurer seule - avec Dieu - dans mon appartement, ou en allant me promener au bord du lac pour méditer et admirer la Création de Dieu. Malheureusement pour certaines personnes, il est malgré tout très difficile de leur faire comprendre que j'aime être seule où que j'aille et quoique je fasse. On ne change pas des années de pratique, en quelque sorte :-) Je ne saurais dire si c'est mieux ou non, mais je préfère encore un amour platonique :-) Je n'en rajouterais pas sur ce sujet par respect pour cette personne et pour mon entourage. Je pense malgré tout que du moment où il n'y a pas d'attirance, ni de convoitise d'aucune sorte, ni d'envie, etc... ce n'est probablement pas contraire à l'enseignement divin, bien que je peux me tromper. Ce que j'entends par seconde génération, c'est celle des enfants de mes grands-parents.
Comme je le mentionnais dans le précédent blog, le premier-né de mes grands-parents avait vécu longtemps chez l'une des soeurs de ma grand-mère dans le canton de Fribourg. Bien que des informations me manquent, je pense qu'il revenait sporadiquement chez mes grands-parents lorsqu'ils habitaient aux Diablerets. Je dis cela car ma maman m'avait souvent raconté une histoire alors qu'elle faisait de la luge dans le village avec son frère. Cet oncle avait été marié et avait eu une fille avant de divorcer. Il ne s'était jamais remarié et vivait, malheureusement, en buvant énormément. Il avait eu, par la suite, des problèmes de santé et avait terminé sa vie, malade, dans un centre pour personnes âgées bien qu'il n'avait que la cinquantaine. Je ne me souviens plus exactement en quelle année il était décédé, mais malheureusement seule ma maman et moi avions organisé une petite cérémonie, sa fille n'avait pas souhaité faire quoique ce soit en sa mémoire. Puis, si je continue dans l'ordre de leurs naissances, vient ensuite le second fils de mes grands-parents, qui était devenu mon parrain quand mon parrain d'origine était décédé tragiquement. Mon oncle avait eu très jeune des problèmes de santé, principalement mentalement ou psychologiquement, je ne sais pas trop exactement. Il avait travaillé avec mon grand-père dans son entreprise de peinture et, par la suite, je ne sais pas exactement, il a eu plusieurs emplois, je crois dans la peinture. Il avait été marié une première fois. Toutefois sa femme n'était pas, elle non plus, de santé mentale saine. Ils avaient eu quatre enfants qui, malheureusement avaient été placés dans des institutions spécialisées. Puis ils avaient divorcés. Plus tard mon oncle s'était remarié et avaient eu encore deux enfants, dont l'un, suite à des violences était devenu handicapé physiquement et mentalement. Suite à un second divorce mon oncle avait eu plusieurs petites-amies et avait fini dans un centre spécialisé. Il était décédé peu de temps après ses 70 ans. Puis ensuite vient ma maman, mais la concernant, j'en parlerai dans un autre blog. Et enfin la dernière de la famille est ma tante, qui a onze ans de plus que moi, ce qui fait que je l'ai longtemps considérée comme ma grande soeur, même si pour elle ce n'est pas le cas. Elle s'était mariée au début de la vingtaine et avait eu des jumeaux quelques années plus tard. Aujourd'hui, donc en 2022, elle est la seule personne de la fratrie encore en vie et est toujours mariée bien que cela ne soit pas la parfaite entente. Il faut dire que mon oncle par mariage n'est pas non plus quelqu'un de facile. Puis j'en viens finalement à leur demi-frère, donc le fils du premier mariage de mon grand-père. Comme je l'avais mentionné sur le blog concernant mes grands-parents, il était revenu vers son père je pense à la fin de son adolescence. Il avait travaillé avec son père dans l'entreprise de peinture et avait toujours eu un emploi quelque part par la suite. Il n'avait jamais été marié et, en ce qui me concerne, je le considérais comme mon oncle. Il s'était beaucoup occupé de moi quand je n'étais qu'un bébé alors que je vivais chez mes grands-parents. Par la suite, bien qu'il ne vivait pas avec mes grands-parents, il venait malgré tout tous les week-ends chez eux. Malheureusement il était reconnu comme alcoolique notoire et avait quelques problèmes liés à l'alcool. Ceci dit, il avait son propre appartement et, les dernières années de sa vie, travaillait dans un centre pour personnes handicapées. Il était décédé au début de la soixantaine si ma mémoire est bonne. Bref, à la lumière de tout cette histoire, je ne peux pas franchement dire que j'aie eu une famille exemplaire, mais qu'est-ce qu'une famille exemplaire? Trois oncles et une tante mais finalement peu de contacts, surtout depuis le décès de mes grands-parents. Malgré tout, grâce à ma maman et à son côté rassembleur, j'avais quand même quelques contacts, surtout avec ma tante, surtout après les décès de ses frères. Je dirais en quelque sorte une famille quelque peu dysfonctionnelle. La suite au prochain blog avec ma génération ou plutôt avec celle de mes cousins et cousines, dans un premier temps. Pour commencer mon autobiographie, il est logique de débuter par la génération de mes grands-parents. Je vais essayer de me souvenir de ce que ces derniers me racontaient. Ne connaissant pas mon père, je ne peux parler que de mes grands-parents maternels.
Mon grand-père était originaire du canton du Tessin mais j'avoue ne pas me souvenir s'il avait habité dans ce canton avant de vivre dans le canton de Vaud. Tout ce que je sais c'est qu'il vivait chez des cousins si ma mémoire est bonne, et toujours autant que je me souvienne, il ne m'avait jamais parlé de ses parents. Je ne saurais vous dire s'il avait des frères et soeurs ou peut-être un frère, à moins qu'il était son cousin, je ne sais plus trop, mais je ne l'ai pas connu. C'est trop loin dans mes souvenirs pour que j'arrive à me rappeler de son histoire. Avant de connaître ma grand-mère, il avait été marié une première fois et avait eu trois enfants, un garçon et deux filles. Je n'ai jamais connu ces dernières mais son fils était revenu auprès de son père plus tard dans sa vie. Ma grand-mère était originaire du canton de Fribourg et avait plusieurs frères et soeurs. Etaient-ils plus que cinq je ne me souviens plus, mais j'ai connu ses deux frères et ses deux soeurs. L'une d'elles lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, même si elles n'étaient pas des jumelles. J'ai encore des contacts sporadiques avec la fille de cette soeur qui, dernièrement, a eu un AVC. Avec les années j'avais pu rencontrer les enfants de son frère qui vivait dans le canton de Fribourg; ses enfants y vivent toujours d'ailleurs et j'ai gardé contact avec l'une de ses filles. Son second frère vivait avec mes grands-parents les dernières années de sa vie, ainsi que son autre soeur. Je crois que tous avaient été mariés. Ils sont maintenant tous décédés. Mon grand-père et ma grand-mère s'étaient rencontrés pendant la deuxième guerre mondiale alors que mon grand-père était caporal, sauf erreur, dans l'armée suisse. Leur premier fils était né en 1944 et mes grands-parents s'étaient mariés un peu plus d'une année plus tard. Leur second fils était né en 1946, ma maman une année plus tard et ma tante cinq ans plus tard. Il me semble que ma maman était née quand ils habitaient à Neuchâtel, mais je n'en suis pas certaine. La seule chose dont je me souvienne est que le plus âgé de mes oncles vivait avec l'une des soeurs de ma grand-mère dans le canton de Fribourg car elle n'avait pas d'enfant à elle. Excepté cet oncle, toute la famille avait déménagé au Tessin où ma tante avait vu le jour. Je ne saurais dire combien d'années ils avaient vécu là, mais plus tard ils avaient déménagé dans les montagnes vaudoises, dans la région des Diablerets. C'est lorsqu'ils habitaient là que le premier fils de mon grand-père avait rejoint son père, ce qui, à ce que je sais, n'avait pas trop fait plaisir à ma grand-mère. Mon grand-père avait une entreprise de peinture en bâtiment lorsqu'ils vivaient aux Diablerets, mais ensuite je ne m'en souviens plus vraiment. Jusqu'à la fin de la vie de mes grands-parents, en 1985 et 1986, ils avaient déménagé plusieurs fois. Dans les dernières années de leurs vies, ils étaient concierges de plusieurs locaux de la commune où ils vivaient dans la région lausannoise dans le canton de Vaud. Ils s'occupaient notamment des deux bâtiments scolaires, de l'église, de la grande salle et ma grand-mère faisait en plus des heures de ménage dans des familles du village. Mon grand-père, qui avait souffert de divers infarctus dans sa vie, était décédé en 1985 suite à un arrêt cardiaque, tout juste deux mois avant ses 70 ans et leur 40 ans de mariage qui devaient se célébrer le même mois. Ma grand-mère, probablement lié au chagrin, avait développé plusieurs cancers et en était décédée quinze mois après son mari. Je pense que cela n'aura échappé à personne, principalement à ceux qui sont connectés sur internet, mais il y a une recrudescence de rabais ou réductions sur de nombreux sites. Il semblerait que de plus en plus de magasins en ligne font tout ce qu'ils peuvent pour attirer de nouveaux clients. J'avoue franchement que cela en devient agaçant.
Tout y passe, les Black Fridays, Super Saturdays, Cyber Mondays... et cela plusieurs fois dans l'année. Je commande mes courses alimentaires en ligne parce que plus facile pour moi et devinez quoi, une fois ma commande terminée, le site me propose 'un petit cadeau', un rabais à utiliser sur un site concurrent et bien entendu, vous obtenez ce rabais si vous passez une commande sur ce site concurrent, donc finalement vous n'y gagnez absolument rien. Le même site offre régulièrement des rabais pour une commande de Fr. 200.-, mais quand on vit seule et qu'on fait des commandes de Fr. 100.-, on n'y a pas droit. J'ai bien essayé une fois d'arriver à Fr. 200.-, mais avec toutes les peines du monde j'y suis arrivée, sauf qu'ils n'acceptent pas le rabais sur les boissons alcoolisées. J'ai finalement abandonné. C'est un peu la même chose avec les catalogues que vous recevez par la poste, de mode ou autres. Ils vous demandent votre date de naissance et quand votre anniversaire arrive, ils vous propose des rabais comme cadeau à faire valoir sur votre prochaine commande, valable la plupart du temps 30 jours. Vous imaginez si vous deviez les utiliser à chaque fois? Cela reviendrait quand même cher à la fin, malgré les rabais. Ceci d'autant plus que cela arrive forcément quand vous n'avez rien à commander. J'avoue que depuis la pandémie il ne se passe pas une seule semaine sans qu'on vous propose un rabais quelque part. Il y a malheureusement énormément de personnes qui cèdent à ces requêtes et qui se ruinent en achetant ce dont ils n'ont pas besoin. J'avoue avec un peu de honte que c'était un peu mon cas il y a quelques années, mais maintenant je réfléchis à deux fois avant de commander quoique ce soit. Mon conseil est de ne pas céder à ces soi-disant cadeaux car vous n'y gagnez absolument rien. En fait ils vous poussent à acheter quelque chose uniquement pour profiter de 10% de rabais ou peut-être 15% sur une commande d'un certain montant, souvent de plus de Fr. 50.-. Donc même avec 15% de moins sur votre commande, ils vous ont fait dépenser un certain montant, argent que vous aurez peut-être pu utiliser pour quelque chose de plus utile. Cela fait maintenant de nombreuses années que j'avais commencé à écrire mon autobiographie, sans vraiment continuer. Plus j'avançais dans l'écriture, plus je me rendais compte que même en ayant beaucoup à raconter sur ma vie les pages n'étaient finalement pas très nombreuses. Sans oublier qu'en laissant passer des mois, voire plus, avant de continuer, il me fallait à chaque fois tout relire pour apporter les modifications intervenues dans ma vie. Mais ceci étant dit, j'ai toujours envie de partager mon histoire, pas toujours facile non plus, autant dans mon enfance, mon adolescence et ma vie d'adulte.
Puis j'ai réalisé que de trouver un éditeur que mon histoire intéresserait sans oublier la publication qui coûterait quand même un certain prix, cela me compliquait un peu les choses. Ensuite, j'ai pensé éventuellement à un livre en ligne sans vraiment chercher si c'est réalisable. Mais dans toute cette épopée, je me rends finalement compte que je n'ai peut-être pas vraiment la motivation de continuer cette écriture qui pourrait encore prendre des années, alors que j'ai d'autres occupations qui me prennent du temps. C'est là que j'ai pensé à ce blog que j'ai créé pour pouvoir m'exprimer sur tout ce qui me passionne, l'actualité du monde, ainsi que sur les épreuves que je peux traverser et bien d'autres sujets plus fun. C'est la raison pour laquelle je vais tenter, dans les mois et années (enfin j'espère pas trop non plus :-) ) de rédiger des articles sur ma vie personnelle, pour que finalement mon autobiographie soit malgré tout connue de quiconque s'y intéressera. Bien que ce ne soit pas comme dans un livre, je vais tout du moins essayer de partager avec mes lecteurs les grandes lignes de ma vie sans entrer trop dans les détails. J'y parlerai de ma famille, de mon handicap, de ma vie professionnelle, de ma vie spirituelle, de ma vie sociale, de ma vie affective, de mes hobbies, de la musique, etc... Ceci dit beaucoup a déjà été dit, si ce n'est pas dans d'autres articles de ce blog, c'est sur le site principal ou dans un ou plusieurs sous-domaine. Je vous souhaite à tous et toutes une bonne découverte :-) Je pense que tous les êtres vivants ont probablement passé par le deuil à un moment ou à un autre, que cela soit pour un proche de la famille ou d'amis. C'est toujours un moment difficile à passer et cela peut durer un bon moment pour que nous nous en sortions.
Mais même si cela est probablement très difficile de perdre un ami proche, perdre sa maman est quelque chose de vraiment difficile, je pense pour chacun d'entre nous, surtout quand nous n'avons de papa pour nous soutenir. C'est ce que j'ai vécu quand ma maman nous a quitté il y a bientôt 4 ans maintenant. Certes, quand mes grands-parents sont décédés en 1985 et en 1986 ce n'était pas facile pour moi car ils m'avaient élevée pendant quelques années au début de ma vie, mais j'avais encore ma maman. Je n'ai pas vécu mon deuil de la même manière. Il faut dire que pendant des années ma maman venait me rendre visite chaque semaine pour m'aider dans les tâches que je ne pouvais accomplir. Cela jusqu'en début 2017 quand finalement je m'étais décidée à demander de l'aide aux services d'aide à domicile, en me disant que ma maman ne sera pas toujours là pour m'aider. Elle ne l'avait pas vraiment compris, mais je lui avais dit qu'elle ne sera pas toujours là et que je ne pourrais tout simplement m'y prendre à la dernière minute. Finalement elle a accepté mes explications et m'appelait pratiquement toutes les semaines. Donc je suppose que vous pouvez comprendre le choc à sa disparition. J'avoue que même si le jour de ses funérailles je n'étais pas forcément toujours en pleure, pendant une année et demi, cela a été la tempête dans ma vie. Je faisais bonne figure, si je peux dire, mais tout à fait honnêtement j'étais, comme je le disais, en mode semi dépression, je n'avais goût à rien durant tout ce temps. Par exemple, moi qui aime participer à des concerts, j'en ai beaucoup supprimé jusqu'en automne 2019, ce qui ne serait jamais arrivé jusque là, sauf la croisière 70000 tons of metal en janvier 2019 pour laquelle je me suis quand même un peu forcée. A chaque fois que j'avais un concert prévu je me réjouissais et puis finalement plus la date arrivait moins j'avais envie d'y aller. L'autre exemple est qu'en 2017 j'avais fait la demande pour un fauteuil roulant électrique. Je l'ai obtenu en juin 2018, mais tout à fait franchement je n'avais pas le coeur à sortir de chez moi. Jusqu'à mon déménagement en avril 2021, je ne l'avais finalement utilisé que deux fois. C'est dire le choc que représente la perte de sa maman quand plus personne de la famille ne vous soutient un temps soit peu. Du coup le vide est encore plus grand, mais par chance, être chrétien dans ces circonstances aide énormément car, autant nous sommes soutenus par Dieu Lui-même, nous le sommes également par les frères et soeurs de notre église locale. J'avoue que je ne les remercierai jamais assez pour l'amour qu'ils m'ont apporté durant ce temps de deuil. Avec ce blog, mon idée n'est pas de parler des Fêtes de Noël ou de Pâques d'un point de vue spirituel, ni du côté commercial de celles-ci, mais de la différence entre les Fêtes du passé et de celles que je vis maintenant.
Dans mon enfance, c'était en quelque sorte la routine que le 24 décembre mes grands-parents venaient chez nous alors que nous étions couchés. Nous nous levions plus tard dans la soirée pour recevoir nos cadeaux. Le 25 décembre mes grands-parents venaient pour le repas de Fête. Le 31 décembre nous allions toute la famille chez mes grands-parents qui habitaient le même village. Pour autant que je m'en souvienne. J'avoue ne pas franchement me rappeler des Fêtes de Pâques de l'époque, cela n'a pas dû me marquer spécialement. Après le décès de mes grands-parents, nous allions, mon frère, sa famille et moi, chez ma maman, jusqu'en 2017. Depuis que ma maman vivait en Valais, j'allais toujours deux jours chez elle, à Noël et à Pâques. J'avoue que même si je me réjouissais de passer ce temps avec elle et son compagnon, je me réjouissais tout autant de rentrer chez moi après deux jours durant lesquels nous buvions et mangions beaucoup trop pour moi. Même si je m'ennuyais quelque peu chez eux, en dehors des repas de Fêtes, cela ne m'empêchait pas de déprimer un peu en rentrant chez moi. En 2018, une fois que ma maman n'était plus de ce monde, son compagnon et moi avions été invités chez mon frère et sa famille pour Noël. En 2019 j'avais passé quelques jours en étant invitée chez ou par des amis. Ensuite il y a eu le Covid et les Fêtes seule à la maison, sauf le 24 décembre 2021 que j'ai passé avec des amis. Concernant le 31 décembre, depuis le décès des grands-parents, je pense que je l'ai toujours passé seule ou du moins depuis quelques années. J'avoue que cela ne m'a jamais dérangée car pour moi c'est toujours une opportunité de passer le cap de la nouvelle année en priant, pour remercier Dieu de l'année écoulée et lui remettre la suivante. Depuis 2018 les Fêtes de Pâques ont été pour moi le retour à la solitude, mais encore sans que cela ne me dérange, étant très solitaire. Beaucoup de personnes détestent les Fêtes, que cela soient celles de Noël ou de Pâques, alors que pour d'autres ce sont des opportunités de se retrouver en famille. Malgré le fait que je regrette beaucoup les réunions familiales du passé, je ne suis pas troublée de passer ces Fêtes seule à la maison. Bien que je ne fête pas franchement, cela me permet toutefois de me souvenir de l'oeuvre de Jésus-Christ, Sa naissance à Noël et Sa résurrection à Pâques. Ce sont autant de raisons qui me permette de le louer encore plus. Et puis, j'avoue franchement, je préfère passer un moment avec des amis chrétiens. Certes, les Fêtes en famille sont une bonne chose, mais quand on passe plus de temps à boire et à manger, que les discussions peuvent être de temps en temps un peu tendue, voire un peu triste comme en 2018 qui était le premier Noël sans ma maman, je préfère encore rester seule. Pour l'avenir, j'avoue que je n'en sais absolument rien. Bien entendu s'il y avait encore des Fêtes en famille, ce dont je doute sérieusement, j'accepterais d'y aller malgré tout, même que je devrais probablement dormir à l'hôtel vu que j'habite à l'autre bout du pays. Vous vous demandez certainement pourquoi le titre de cet article est 'les antis', n'est-ce pas? La raison en est simple dans le monde dans lequel nous vivons actuellement avec la pandémie. Je pense qu'il ne se passe pas un seul jour où nous lisons des articles de journaux dans lesquels figurent les commentaires des lecteurs concernant la pandémie. Et forcément il y a les anti tout, anti Covid, anti pass vaccinal, anti vaccin, anti restrictions et j'en passe. Enfin bon, je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà dit dans plusieurs articles sur ce sujet, bien que la situation s'aggrave avec de plus en plus d'égoïsme, de plus en plus de critiques vis à vis des décisions prises par les gouvernements concernant le pass et les restrictions, entre autres. Pour beaucoup d'anti tout, les gouvernements sont des dictateurs, des menteurs et j'en passe. Le hic dans tout ça, ce ne sont que les anti tout qui manifestent, pas les vaccinés dont je fais partie qui assumons nos choix. Pour la majorité d'entre eux le pass nous prive de nos libertés; je ne pense pas être la seule à comprendre que le pass est présent justement pour nous donner plus de liberté, mais encore faut-il que les anti tout le comprennent, eux. Cela crée des tensions supplémentaires dans le monde entier. Puisse notre Grand Dieu intervenir pour que cela cesse! Malheureusement si encore cette pandémie ne divisait pas aussi les chrétiens cela serait bien plus paisible. Beaucoup ne voient pas la santé des gens et jugent les décisions des gouvernements anti chrétiennes en privant les églises de se réunir comme elles le voudraient. Bien que dans une certaine mesure je comprenne l'incompréhension des églises je pense avant tout au bien-être de mes frères et soeurs dans la foi dont plusieurs ont été touchés par le Covid, plus ou moins grave chez certains d'entre eux. Il y a une chose qui est certaine avec cette pandémie, c'est que même si l'humanité est corrompue par la chute d'Adam, la situation actuelle a mis à jour ce que sont les gens et ce qu'ils pensent. Si le monde a toujours été mauvais, ce côté est beaucoup plus prononcé avec la pandémie, la mentalité des gens se voit dans les commentaires des articles de journaux, sur les réseaux sociaux ou sur certains blogs. Je comprends parfaitement que les gens en ont assez de cette situation et je dois avouer que tout le monde en a assez, mais beaucoup savent attendre la fin de cette pandémie avec patience sans râler sans arrêt. De toute façon, qui peut faire quoique ce soit? Dieu seul est maître de ce qui se passe.
Malheureusement les antis ne se trouvent pas uniquement dans le milieu de la pandémie actuelle. Depuis quelque temps je lis régulièrement les tweets de Answers in Genesis sur Twitter et autant dire que les commentaires sur chacun d'entre eux ne sont pas tristes. Sur tous les tweets se sont pratiquement toujours les mêmes personnes qui commentent et, bien entendu, majoritairement des anti chrétiens et anti Créationnistes qui passent leur temps à traiter le fondateur et les scientifiques de AiG de menteurs. Ils n'arrivent pas à comprendre que les Evolutionnistes et Créationnistes ont des interprétations différentes des évidences scientifiques. Sur l'un des tweets j'ai posé la question à une personne sur la raison pour laquelle elle commentait systématiquement tous les tweets de AiG et elle m'a répondu que c'était pour 'prouver' l'incohérence du fondateur et des scientifiques en question, ce qui, bien entendu, est totalement ridicule. Je n'ai pas d'autres exemples en ce moment, mais je pense qu'on peut aussi trouver des antis sur d'autres sujets, à chacun d'entre vous de les dénicher :-) |
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