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Chansons dans la tête

2/27/2023

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Cela vous arrive-t-il d'avoir constamment dans chansons qui tournent en boucle dans votre tête? Si oui, vous êtes comme moi. J'ai essayé de faire des recherches sur internet, mais j'avoue qu'il n'y a pas grand chose.

Il semblerait que cela soit un phénomène qui s'appelle 'imagerie musicale involontaire' (IMMI). Il semblerait que le mécanisme cérébral qui déclenche ce phénomène est inconnu. D'après un article d'une revue anglo-saxonne, l'épaisseur corticale serait réduite. Des chercheurs ont fait des recherches entre les personnes qui vivent mal ce phénomènes et ceux qui le vivent plutôt bien. Pour ceux qui le vivent mal, ils ont plus de matière grise dans le lobe temporal droit et il y aurait des variations du volume de la matière grise dans une zone cérébrale pour les personnes chez qui le phénomène ne dérange pas. Pour les chercheurs ces phénomènes apportent la preuve que les IMMI mobilisent 'les circuits cérébraux impliqués dans la perception, les émotions, la mémoire et les pensées spontanées. (article paru sur le site science et avenir en France en 2015).

Bon, passons sur les quelques explications difficiles à comprendre. Certes, j'aime beaucoup la musique, bien que depuis quelques années je n'écoute que relativement peu de musique; tout au plus quelques chansons de temps à autres. Mais voilà, la musique ne s'arrête jamais dans ma tête. Il suffit que j'entende quelques notes qui me font penser à une chanson pour que celle-ci vienne en force dans la tête. De plus, ce n'est jamais la même chanson, il y a un 'tournus', en quelque sorte, qui passe d'un chant interprété lors du culte à l'église le dimanche à un tout autre style de musique et ceci quasiment 24 heures sur 24. Les seuls moments de répit sont quand je dors et quand je visionne un film. J'ai envie de dire, quand je suis concentrée sur quelque chose cela se calme provisoirement.

Comme je disais plus haut, j'aime beaucoup la musique - ai-je besoin de le préciser? -, ce phénomène ne me dérange pas le moins du monde, je le trouve plutôt 'amusant', mais en même temps, j'avoue que de temps en temps un peu de 'silence' dans ma tête ne me dérangerait pas trop.

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Ma vie de personne handicapée

11/24/2020

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Ce matin je repensais à ce que m'avait dit un copain handicapé et ce que j'ai aussi lu et entendu dernièrement. Plus ou moins tous disaient qu'ils auraient préféré ne pas venir au monde pour vivre dans les difficultés liées à leur handicap respectif. Certes, ce n'est pas toujours facile et je le dis en toute connaissance de cause, vivant moi-même avec un handicap physique relativement douloureux, mais on peut y faire face. Les personnes qui disent cela sont dans la majorité handicapés de naissance, mais imaginez ce que pensent les personnes qui deviennent handicapées à la suite d'un accident. Pour elles c'est probablement beaucoup plus difficile du fait qu'elles ont eu une enfance et peut-être une jeunesse en parfaite santé. Cela m'a inspirée pour vous raconter ce qu'a été ma vie jusque là.

Je n'ai pas le souvenir d'en avoir voulu à ma maman de ne pas avoir avorté, mais il faut avouer que dans les années 60 avec un père strict, elle a quand même préféré cacher sa grossesse, ce qui n'a probablement pas facilité mon évolution. Je pense que cela s'est ressenti dans ma vie toute entière, notamment avec quelques petits troubles psychologiques non diagnostiqués, quoiqu'en disent, ou diraient, certaines personnes de mon entourage. Dire que j'ai été heureuse dans ma vie est un euphémisme, du moins jusqu'à relativement dernièrement.

Pendant environ 3 - 4 ans, au début de ma vie, je vivais chez mes grands-parents maternels, ne connaissant pas mon père, ceci même si j'ai été 'adoptée' par un homme qui n'était même pas fiancé ou marié avec ma maman. Cet homme n'a, d'ailleurs, jamais rien fait pour moi, comme si, finalement, je n'existais pas. Je pense que jusqu'à l'âge de 10 ans environ je n'étais pas la plus malheureuse, mais ensuite les choses ont quelque peu changé, avec l'entrée dans la famille d'un second beau-père, très strict et un peu trop, dans une certaine mesure, proche de moi, mais pour ne blesser personne, je n'en dirai pas plus. Vous dire exactement ce qui s'est passé dès ce moment-là, je n'en sais rien, toujours est-il que j'étais devenue hyper timide, ce qui n'était pas le cas avant. A l'adolescence, je souhaitais être 'comme tout le monde', avoir un petit-ami, des amis et vivre comme tous les jeunes de mon âge, mais dans la réalité c'était autrement. J'ai bien eu un petit-ami pendant environ une année, mais cela n'a pas fonctionné.

Malheureusement cela n'a pas changé dans ma vie d'adulte, mais le problème est qu'en ayant eu un gros manque affectif dans ma vie, j'avais la fâcheuse tendance à m'attacher beaucoup trop vite aux hommes qui m'intéressaient. Cela a été très blessant car j'étais rejetée à chaque fois et j'en souffrais énormément. Je reconnais que si, probablement, au début j'allais à l'église dans le but de me faire des amis et de trouver, Dieu voulant, un conjoint potentiel, ce n'était pas pas franchement crédible. Il m'a fallu de nombreuses années pour le comprendre. C'était pour les mêmes raisons que j'avais adhéré à plusieurs groupes ou associations. Etant connectée à internet depuis la fin des années 90, j'ai essayé de me connecter sur des forums et ensuite sur des sites de rencontres, mais cela n'a jamais fonctionné. En clair, si je voulais être honnête en parlant de mon handicap et de ma petite taille, personne ne me contactait - sauf les arnaqueurs - et même en ne parlant pas de mon handicap cela ne fonctionnait pas non plus, donc j'en ai déduit que ces sites n'étaient pas la solution. Il a fallu que je rencontre un homme un peu trop prévenant pour que cela me pousse loin de ces sites et loin d'avoir le désir de vivre avec quelqu'un. Grâce à Dieu, j'avais enfin compris que ma vie était une vie de célibataire dévolue à servir Dieu et à progresser spirituellement. Entre temps, la grande timidité a pratiquement disparu même si je n'oserais pas prendre la parole devant un grand public.

Après avoir eu une vie de souffrance, autant mentale, morale que physique, faite de mépris, de manque affectif, de rejet de la part de la grande majorité des gens, j'ai enfin une vie épanouie avec la présence de Dieu dans ma vie. Je sais très bien que la majorité de mes problèmes venait de moi-même et non des autres, mais encore fallait-il le reconnaître. Si j'ai admis et accepté tout cela concernant les proches, cela est encore difficile concernant ma famille. Pour la majorité d'entre eux, je suis, excusez-moi du terme, la dernière des cloches, qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire, comme si, à cause de mon handicap je n'étais pas capable d'avoir une vie relativement normale et de faire ce que j'estime être juste pour moi. Pour eux il y a malheureusement toujours quelque chose à me reprocher; je pourrais travailler alors que je ne peux plus depuis de nombreuses années, je voyage au lieu de travailler et quand j'étais plus jeune, on me reprochait de préférer mes grands-parents à ma maman et j'en passe. Même ma maman, qui venait m'aider à faire ce que je ne peux pas faire, me répétait sans cesse des choses du genre: comment tu vas faire ceci ou cela? J'ai toujours su me débrouiller avec les aides sociales proposées. Maintenant que ma maman n'est plus de ce monde, je n'ai de toute manière pas le choix que de devoir prendre mes propres décisions car la famille a quelque peu éclaté depuis son décès bien que certains le nieraient. C'est un peu comme si mon désir d'indépendance depuis toujours me retombe dessus maintenant. En clair, ma maman a toujours souhaité que la famille ne se sépare pas en se retrouvant, notamment avec mon frère et sa famille, pour les fêtes de Pâques et de Noël, ce qui est légitime. Mais en fait depuis son décès j'ai eu toutes les peines du monde à faire face à la situation, en devant réapprendre à vivre seule, pratiquement sans contact avec qui que ce soit de la famille. Clairement j'ai dû faire mon deuil de ma famille après celui de ma maman.

A l'heure actuelle, même si je n'ai pas d'amis au sens strict du terme, j'ai de nombreuses relations amicales, que ce soit des hommes ou des femmes. Ne recherchant plus de conjoint potentiel, les relations avec les hommes sont, je dirais, normales. Mon seul soucis, si je peux dire, est de servir Dieu de toutes mes forces, de faire Sa volonté et d'être une bonne chrétienne qui respecte Dieu ainsi que les frères et soeurs dans la foi. La solitude ne me fait plus peur car je suis quelqu'un de très casanier, aimant plus que tout rester à la maison, même si je ne fais pas toujours quelque chose d'important ou de particulier. Seul m'importe ma satisfaction d'être une fille du Dieu vivant qui, Lui, ne me rejette pas et m'aime beaucoup plus qu'aucun père terrestre ne pourrait le faire. C'est grâce à Lui que je suis vivante et grâce à Lui aussi que je sais faire face à mes difficultés et mes souffrances.

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Aide aux personnes handicapées

10/24/2020

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Je ne vais pas, dans cet article, vous parler de l'aide sociale ou autre apportée aux personnes handicapées, mais de l'aide pratique, d'une certaine façon.

Je pense que cela est déjà arrivé à de nombreuses personnes de vouloir apporter une aide quelconque à une personne handicapée qui a fait comprendre son mécontentement d'une façon peut-être agressive. Certes, plutôt que de râler ou de répondre de manière agressive, la personne handicapée devrait être juste polie en disant qu'elle n'a pas besoin d'aide et en général cela suffit, les gens comprennent.

Je pense que c'est aux personnes handicapées de demander de l'aide quand elle en ont besoin. Je le dis certes pour moi-même, mais il est vrai, que même si je décline poliment l'aide, j'avoue ne pas toujours apprécier quand quelqu'un vient vous proposer de l'aide dont je n'ai pas besoin. Certes, cela part d'un bon sentiment, mais cela peut être dérangeant quelquefois.

Cela étant dit, il existe malgré tout des personnes qui insistent en vous disant constamment ce que vous devez faire, comment vous devez le faire et de quelle manière agir pour une chose ou une autre. Cela part certes également d'un bon sentiment, mais j'avoue que des fois c'est tout de même un peu énervant, surtout lorsque la personne handicapée aime faire les choses à sa manière, comme cela lui convient le mieux. Bien entendu tout le monde peut donner quelques conseils utiles, mais lorsqu'elles possèdent internet, je pense que la majorité des personnes handicapées savent où trouver des conseils quand elles en ont besoin.

Encore une fois, je parle principalement de ma propre expérience, et même ma maman disait à sa belle-soeur que je savais très bien me débrouiller seule, m'organiser et prendre des initiatives. J'avoue qu'à part pour certains points, j'aime faire les choses comme je le souhaite sans rien demander à personne. C'est peut-être une certaine fierté que je dois surtout à Dieu qui me donne les forces et l'intelligence. Bien évidemment les conseils ou avis sont toujours les bienvenus, mais en fin de compte, ce n'est que moi qui décide ce qui est le plus adéquat dans ma vie.

Bien que cela ne soit pas une question d'aide, quoique, il y a un point que je trouve quelque peut insupportable, c'est quand vous êtes atteint d'un handicap physique et que l'on vous parle comme si vous étiez attardé mental. Malheureusement, pour beaucoup de personnes handicap physique = retard mental et cela est tout juste inacceptable à mes yeux. Là aussi j'en ai fait la triste expérience.

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