J'en arrive maintenant au dernier point concernant ma santé, mon handicap.
Bien que je sois née avec cette maladie rare appelée 'Dysplasie Spondylo-Epiphysaire Congénitale', c'est seulement quand j'ai commencé à marcher que mes grands-parents ont remarqué que j'avais quelques problèmes, notamment du côté des hanches. Du fait que c'était, à l'époque, une maladie relativement inconnue, les médecins prétendaient que je faisais 'du cinéma'. Il faut dire que dans les années 70, sauf erreur, nous n'étions que trois en Suisse et une dizaine dans le monde à en être touchés. Je pense que maintenant nous sommes beaucoup plus de personnes atteintes. Parmi les symptômes qui sont au nombre d'une soixantaine, j'ai encore de la 'chance' de ne pas être trop atteinte dans ma santé. Toutefois, en ce qui me concerne, la forte myopie dès l'âge de 13 ans, la petite taille (non le nanisme car je suis 'bien proportionnée'), certaines articulations bloquées et d'autres atteintes par l'arthrose, les douleurs constantes qui passent d'une articulation à l'autre, sont les principaux problèmes que je possède. Autant que je me souvienne, cette maladie touche principalement les cartilages des os. Il faut dire que je n'ai pas réellement fait de recherches pour en savoir plus, ou plutôt, j'ai oublié une partie des détails. A cause des problèmes osseux, à l'âge de 6 ans, j'avais été opérée des pieds car, d'après ma maman, j'avais un os de trop dans les talons (comprenne qui pourra). Je ne comprenais pas franchement cela car je ne m'en souviens pas vraiment. C'est seulement il y a une dizaine d'années, ou un peu plus, que mon rhumatologue avait remarqué qu'un os se formait sur mon épaule gauche, et c'est là que j'ai compris l'histoire de l'os de trop dans mes talons. Il est toujours là, mais ne me dérange pas et ne me fait pas souffrir. L'autre problème est l'arthrose précoce. A l'âge de 12 j'avais de l'arthrose dans les hanches et j'avais été opérée pour la pose de prothèses, des deux côtés, à deux semaines d'intervalle. Neuf ans plus tard - les prothèses de l'époque avaient une durée de vie d'une dizaine d'années seulement - on me retirait la prothèse gauche et le médecin avait fait un cerclage (là aussi, comprenne qui pourra :-) ), ce qui fait que je n'ai plus de prothèse, juste une espèce de double boucle faite de je ne sais pas quelle matière. Douze ans après la pose des prothèses, on me retirait la droite, mais on m'avait alors posé une plaque et des vis car le fémur s'était fendu au retrait de la prothèse, plaque qui, elle, avait été retirée trois ans plus tard. Deux ans avant le retrait de la première prothèse, j'avais encore dû être opérée du genou droit pour le retrait de la rotule, sans pose de prothèse et cela fonctionne bien. A l'heure actuelle, ma maladie est relativement stable, bien que j'aie maintenant de l'arthrose dans l'épaule droite et le coude gauche, qui, de temps en temps me font un peu souffrir. Ma taille a un peu baissé, notamment, je pense, à cause du retrait des prothèses, mais peut-être aussi à cause de l'âge, je ne sais pas trop; j'ai perdu 6 cm voire un peu plus. Juste avant mon opération des hanches, après avoir marché plus ou moins normalement, j'étais en fauteuil roulant. Suite à l'opération, je pouvais de nouveau marcher. Après le retrait de la prothèse gauche, je ne sais pas ce qui s'est réellement passé durant l'intervention, mais il se pourrait qu'un nerf ait pu être touché, car depuis lors, je ne peux pas rester debout sans m'appuyer sur des cannes, le dos me faisant souffrir. D'où, je suppose, l'atteinte par l'arthrose de mon épaule droite et le coude gauche. Ne pouvant marcher sur de longues distances, je possède maintenant un fauteuil roulant électrique pour les sorties à l'extérieur, je peux marcher avec mes cannes à l'intérieur ou dehors sur quelques mètres, mais pas plus, histoire de garder la mobilité. J'ai récemment découvert qu'un acteur, Warwick Davis, qui, entre autres films, a joué le rôle principal du film 'Willow', est également atteint de la même maladie.
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Cela vous arrive-t-il d'avoir constamment dans chansons qui tournent en boucle dans votre tête? Si oui, vous êtes comme moi. J'ai essayé de faire des recherches sur internet, mais j'avoue qu'il n'y a pas grand chose.
Il semblerait que cela soit un phénomène qui s'appelle 'imagerie musicale involontaire' (IMMI). Il semblerait que le mécanisme cérébral qui déclenche ce phénomène est inconnu. D'après un article d'une revue anglo-saxonne, l'épaisseur corticale serait réduite. Des chercheurs ont fait des recherches entre les personnes qui vivent mal ce phénomènes et ceux qui le vivent plutôt bien. Pour ceux qui le vivent mal, ils ont plus de matière grise dans le lobe temporal droit et il y aurait des variations du volume de la matière grise dans une zone cérébrale pour les personnes chez qui le phénomène ne dérange pas. Pour les chercheurs ces phénomènes apportent la preuve que les IMMI mobilisent 'les circuits cérébraux impliqués dans la perception, les émotions, la mémoire et les pensées spontanées. (article paru sur le site science et avenir en France en 2015). Bon, passons sur les quelques explications difficiles à comprendre. Certes, j'aime beaucoup la musique, bien que depuis quelques années je n'écoute que relativement peu de musique; tout au plus quelques chansons de temps à autres. Mais voilà, la musique ne s'arrête jamais dans ma tête. Il suffit que j'entende quelques notes qui me font penser à une chanson pour que celle-ci vienne en force dans la tête. De plus, ce n'est jamais la même chanson, il y a un 'tournus', en quelque sorte, qui passe d'un chant interprété lors du culte à l'église le dimanche à un tout autre style de musique et ceci quasiment 24 heures sur 24. Les seuls moments de répit sont quand je dors et quand je visionne un film. J'ai envie de dire, quand je suis concentrée sur quelque chose cela se calme provisoirement. Comme je disais plus haut, j'aime beaucoup la musique - ai-je besoin de le préciser? -, ce phénomène ne me dérange pas le moins du monde, je le trouve plutôt 'amusant', mais en même temps, j'avoue que de temps en temps un peu de 'silence' dans ma tête ne me dérangerait pas trop. Eh bien, nous voilà déjà en décembre 2022! L'année est passée beaucoup trop vite selon moi.
Comme vous le savez sans doute si vous suivez mes aventures sur le blog ou sur le site, mon année a été très chargée, notamment concernant le cours que je suis, The Creationist Worldview, que j'ai débuté au début du mois de février. Etant donné qu'il s'agit d'un cours qui se fait sur une année, j'ai jusqu'au début février 2023 pour le terminer et j'avoue que si j'y arrive c'est que j'aurais accentué mon activité d'ici là. En réalité, j'y arriverai, mais je dois changer ma façon de faire. Jusque là, j'écrivais tous les textes des leçons pour mieux retenir ce qui est écrit, mais ayant perdu un peu de temps au début (problème de gestion du temps) et surtout ces dernières semaines avec des articles trop longs pour y arriver en une semaine, je vais être obligée de faire surtout du copier/coller pour les prochaines leçons, plus les lectures dans les livres et les tests de connaissance. Ca va être chargé! J'avoue qu'à part le cours, cette année a été relativement calme, surtout le seconde moitié. Je continue mes sorties toutes les semaines, même si depuis cet automne je les fais principalement le dimanche, mais depuis que le froid est arrivé, j'ai un peu ralenti les sorties. Ceci dit, j'essaie toutefois d'aller toutes les semaines manger une fois au restaurant, en changeant à chaque fois, histoire d'en découvrir d'autres, bien qu'il y en a certains que je fréquente plus souvent. Dans le même temps, depuis quelques mois, je participe pratiquement tous les mardi au café des amis romands (la partie francophone de la Suisse pour les personnes non suisses :-) ) qui habitent la région. C'est toujours un plaisir de passer une à deux heures à parler en français devant un café ou un apéritif. Du côté des sorties, en dehors de promenades locales, je suis allée à Lausanne et à Genève au mois de mai pour un contrôle médical de ma maladie à l'hôpital de Genève. J'en ai profité de rester quelques jours à Lausanne pour revoir des connaissances. Mis à part ce séjour en Suisse romande, c'était enfin le retour à des concerts après 3 ans, au mois de novembre. Je suis allée à Zurich le 12 novembre et à Pratteln le 24 novembre. Deux concerts fabuleux et ce n'était qu'un début :-) Deux concerts où j'ai pu y aller avec mon fauteuil roulant, ce qui était nouveau pour moi. En réalité, d'avoir pris conscience de mes avantages, notamment de pouvoir me rendre à des concerts dans d'autres salles qu'à Pratteln, j'ai décidé de ne plus participer à la croisière 70'000 tons of metal. Il faut dire que j'ai également d'autres voyages que je souhaite pouvoir faire pendant que ma santé me le permet et cette croisière coûte quand même pas mal d'argent, donc associer tous ces voyages, cela fait beaucoup trop de dépenses pour une seule année. Du côté de ma santé, la tendinite que j'avais au poignet droit s'est enfin calmée, depuis maintenant quelques mois. Mis à part des douleurs articulaires ici ou là, je n'ai pas trop souffert cette année. Mis à part un petit refroidissement lié au fait que j'ai eu très froid à Pratteln au retour le 25 novembre, je suis en bonne santé. Malgré le fait que je n'ai pas fait la quatrième dose du vaccin Covid et ma participation aux deux concerts plus les voyages durant lesquels j'ai croisé énormément de personnes, je ne l'ai, à ma connaissance, pas attrapé. La situation dans mon appartement s'est également bien améliorée depuis que j'ai emménagé en avril 2021. Les problèmes de condensation ne sont plus apparues durant cette année. Il faut dire que j'ai aussi appris à gérer les spécificités de la maison. Tout au long de l'année, la température intérieure a été d'environ 23 - 25 degrés, ce qui est fort agréable. Je continue d'apprécier me vie ici. Les gens sont vraiment serviables et j'avoue que cela change de ce que je vivais à Lausanne. Finalement, en y réfléchissant, je suis foncièrement beaucoup plus épanouie ici que je ne l'étais avant mon déménagement. N'ayant pas, depuis le décès de ma maman en février 2018, eu de bons contacts familiaux, la situation ici ne pouvait pas être différente, sauf que j'ai plus de contacts amicaux. En tout cas ma famille ne me manque pas. Concernant l'église, j'ai enfin réussi à m'intégrer, bien que je n'arrive pas à y aller toutes les semaines. Ma participation dépend principalement de la météo et de ma nuit de sommeil avant le dimanche; faut dire que se lever à 6h30 quand on n'a dormi que 2 heures, c'est quand même très facile. L'avantage est que nous retrouvons les cultes sur internet, donc, au pire des cas, je peux les écouter dans la semaine. Spirituellement, le cours que je suis m'aide énormément à mieux connaître Dieu et la Bible. Depuis cet été, je suis également un cours francophone sur l'Apocalypse. Les deux cours seront terminés au mois de février. Par la suite, je vais prendre un temps de repos. Je pourrai me centrer un peu plus sur mon blog, mon site et mon activité sur Facebook. A deux semaines de la nouvelle année, j'espère que vous passerez tous et toutes de bonnes Fêtes de fin d'année. J'avoue ne plus trop savoir quoi penser de cette pandémie et des décisions des gouvernements. Je veux bien admettre qu'au début il y avait de quoi s'alarmer vu que l'on ne connaissait pas cette maladie, mais avec le temps et les nouveaux variants les choses ont changé. Certes, il y a les vaccins qui évitent la forme grave de la maladie, mais tout à fait honnêtement et avec le recul, je me demande si réellement il est nécessaire que les gouvernements conseillent les vaccins pour tout le monde, vu qu'actuellement le nouveau variant, bien que très contagieux n'amène que des symptômes relativement légers voire aucun symptôme dans la majorité des cas.
Au début, j'avoue que je n'étais pas rassurée et j'ai fait les trois premières doses du vaccin, même si je ne suis pas une personne à grand risque. J'ai, je l'avoue, quelque peu paniqué alors qu'en tant que chrétienne j'aurais dû faire plus confiance à Dieu. La peur de tomber malade je suppose alors que je ne suis que rarement malade et que j'ai eu des maladies, à mon avis, tout aussi importantes que le Covid dans ma vie. Mais là où la situation actuelle me dérange un peu c'est que nous sommes au mois d'octobre, à la Xème vague pour cette année - j'ai arrêté de compter pour être honnête -, qu'à la vague précédente du mois de juillet les gouvernements ne parlaient pas de vaccin ni de précautions à prendre, rien du tout en fait, comme si la vague n'était pas là alors que le nombre de cas augmentait beaucoup. Actuellement, on nous conseille de faire la quatrième dose du vaccin, de prendre des précautions, bien que le port du masque ne soit pas encore imposé. Mais dites-moi, qu'est-ce qui a vraiment changé depuis juillet? Il semble que le variant soit le même, donc, pas plus important que celui de juillet. Certes, il fait plus froid, mais pas encore assez pour rester à l'intérieur, donc, tout à fait honnêtement, pourquoi faire plus attention qu'en juillet? Je connais énormément de personnes qui ont été trois fois vaccinées qui ont attrapé la maladie et pas uniquement avec des symptômes légers, j'en connais d'autres, à risque et non vaccinées qui ont eu une forme pas trop grave de la maladie et des autres non vaccinées avec des symptômes légers. Bref, tout ça pour dire que vaccinés ou non, on peut malgré tout attraper la maladie avec des symptômes plus ou moins grave selon les cas. Nous ne sommes pas égaux face à la maladie que nous soyons ou non vaccinés. Je suis loin d'être la seule à avoir pris cette décision, mais je n'ai pas l'intention de faire cette quatrième dose du vaccin, même si je vais participer à deux concerts en novembre. Si je dois l'attraper, ce sera sous la protection de Dieu. Etant donné qu'il y a toujours quelque chose à dire sur ma personnalité, surtout aussi pour ne pas rédiger des articles trop long, j'ai décidé d'en faire un second sujet, afin de compléter le premier :-)
Je dois confesser que je suis quelqu'un de relativement instable. Tant je suis fidèle à mon église, à la musique que j'aime et que je ne déménage que rarement, j'ai tendance à très vite me lasser d'une activité ou une autre dans ma vie, mais pas seulement d'une activité, malheureusement, il peut aussi s'agir d'une personne ou une autre, ou d'ailleurs tout être vivant. Concernant les activités, j'aurais tendance à passer plusieurs semaines à lire, par exemple, puis plus du tout pendant un temps et à passer à autre chose. Disons que je suis fidèle à une activité durant tant de semaines, puis ensuite je passe à autre chose et à autre chose par la suite, etc... En ce qui me concerne cela ne me dérange pas, mais cela pourrait déstabiliser une personne ou une autre. Disons qu'arriver à avoir une activité durant plusieurs mois n'est pas facile pour moi, il faut vraiment que je m'accroche ou il faut que cela soit très intéressant. Concernant la fidélité à des êtres vivants, cela n'est pas plus facile. J'ai eu une chatte pendant 17 ans et, j'ai vraiment très honte de le dire, mais d'une certaine façon, je me réjouissais qu'elle ne soit plus là. N'interprétez pas mes propos comme si je n'étais pas heureuse de l'avoir à mes côtés ou que je n'aime pas les animaux, mais au bout d'un moment il y a eu de la lassitude. Je le sais et je n'en suis pas fière du tout. Concernant les humains, finalement cela n'est pas très différent, maintenant cela dépend de la présence ou non de l'autre personne dans ma vie. Tant qu'une personne est distante avec moi, cela va très bien, mais si cette personne ou une autre, est très présente (voir mon article sur les personnes envahissantes) cela est tolérable pour moi pendant un temps, puis je m'en lasse. Vous devez certainement penser que je suis intolérante, sans compassion ou je ne sais quoi, mais malheureusement je suis comme je suis, si désespérant cela puisse être pour les autres personnes. De quoi cela vient, je n'en sais trop rien, mais probablement pas de mon handicap vu que celui-ci est physique. Il y a une chose dont je suis certaine c'est que dans la plus grande partie de ma vie je voulais être aimée et appréciée par les autres, et comme je le disais dans mon article sur les personnes envahissantes, je l'étais moi-même et je n'en suis pas fière. Il y a une chose que j'ai compris avec le temps c'est qu'à trop vouloir rechercher la compagnie des autres on fini seul(e). Je ne le regrette pas du tout et c'est ce qui fait que je suis devenue solitaire. Le plus difficile c'est de faire comprendre aux autres personnes que vous ne voulez pas de leur compagnie sur le long terme. Plus facile à dire qu'à faire. Je ne pourrais pas dire qu'il en est de même pour les sorties, bien que jusqu'à ce que je déménage au Tessin, je ne sortais que très peu de chez moi, du moins depuis 2018 quand ma maman est décédée. Il y a eu le deuil très difficile qui fait que je suis restée enfermée sans même aller à des concerts alors que jusque là j'y allais souvent. Ensuite il y a eu la pandémie qui, je dois l'avouer, était peut-être un bon prétexte pour rester à la maison, mais comme le pneumologue me disait que j'étais à risque, j'ai suivi ses conseils. Maintenant suis-je réellement à risque, Dieu seul le sait. Toujours est-il que depuis que j'ai déménagé, et surtout depuis que j'ai pu sortir à cause des travaux autour de l'immeuble, je sors maintenant toutes les semaines ou presque. Le second point de ma 'santé' concerne ma personnalité. J'avoue ne pas toujours être fière de que je suis ou de ce que j'étais dans le passé.
Concernant mon caractère assez dur, mon grand-père me disait toujours que cela était normal, notamment à cause des limites imposées par mon handicap physique. A l'époque, je m'emportais très vite lorsque quelque chose n'allait pas comme je le voulais, je pleurais pour un oui ou pour un non, je me sentais victime de tous les maux de la terre, je m'énervais très vite et aurais pu être facilement violente, avec ma soeur notamment. J'avoue avoir également eu des pensées suicidaires à une époque de ma vie, avant que j'aie 20 ans. Malgré moi, j'avais, dans un coin de ma tête, le désir de faire du mal à bien des personnes. J'avais tendance à mettre toute la faute sur mon handicap et tout à fait franchement à ne pas avoir du tout pensé que celui-ci n'avait peut-être rien à voir dans ma personnalité. J'ai toujours été très fragile psychologiquement, peut-être lié aux épreuves de mon enfance, avant et après ma naissance, mais peut-être aussi, bien que je ne m'en souvienne pas, à une crise de convulsion que j'ai eu vers 2 ou 3 ans. Maintenant cela n'est que mon interprétation, mais est-ce que cela a pu avoir une influence quelconque sur ma personnalité? Seul un psychologue pourrait le dire. Toujours est-il que depuis mon adolescence jusqu'à bien après ma conversion en 1989, j'étais d'une timidité maladive. Depuis mon enfance mon désir a toujours été de vouloir 'être comme tout le monde', d'être appréciée pour mes valeurs (là j'ai des doutes - rire), aimée et, bien malgré moi, j'avais tendance à vouloir 'accélérer' les relations lorsque j'avais un bon copain - très rarement - dans ma vie et d'imaginer qu'il était le futur mari que je souhaitais et je me suis cassée la figure à chaque fois, bien entendu. Ma maman avait tenté plusieurs fois de me le faire comprendre, mais comment voulez-vous comprendre votre erreur d'interprétation quand vous souhaitez quelqu'un dans votre vie? Malgré tout cela, il est vrai que la vie ne m'a pas fait de cadeau et j'avoue avoir tout entendu. Certes ma personnalité en était probablement la cause dans la majorité du temps, mais pas seulement. Entre les personnes qui viennent dire que les gens comme vous - donc, handicapés - n'ont pas besoin d'être aimés, qu'on pourrait ressentir du mépris à cause de votre physique, que votre handicap n'est pas la cause d'un refus d'une relation, mais votre petite taille, etc... Tout cela m'a fait énormément souffrir et j'ai beaucoup pleuré sur toutes ces réactions. Tout ces traits de ma personnalité font que je n'ai jamais eu de vrais amis, tout au plus des bonnes relations amicales, autant au féminin qu'au masculin d'ailleurs. Comme je le disais plus haut, je me sentais vraiment comme une victime de tous les maux de la terre. Mais cela était avant ma conversion. Ce qui a changé depuis que je suis chrétienne? Beaucoup de choses en réalité. Certes, j'ai toujours tendance à m'emporter très - trop - facilement, mais cela prend plus de temps que par le passé. A vrai dire, j'ai toujours eu en horreur que quelque chose me résiste. Je n'ai plus de pensées suicidaires, ni envie de faire du mal à quelqu'un et, mis à part au décès de ma maman en 2018, je n'ai plus pleuré pour un oui ou pour un non depuis très longtemps - je ne dois plus avoir beaucoup de larmes en réserve :-) Je comprends maintenant que tous les refus de relations amoureuses/amicales que j'ai dû encaisser n'étaient liés qu'à ma personnalité et non à mon handicap, y compris d'ailleurs les difficultés de relations en général. Je peux maintenant avoir des bonnes relations amicales sans m'attacher à qui que ce soit, sans rien espérer vu que mon désir de conjoint à totalement disparu de ma vie. Bien qu'il ne me soit pas facile de parler en public, ma grande timidité à pratiquement disparu. Grâce à Dieu, je suis maintenant beaucoup plus calme que je ne l'étais, beaucoup plus détendue et dans la paix que Dieu me donne. Connaissez-vous des personnes envahissantes autour de vous? Des personnes qui passent leur temps à vous contacter quand vous n'avez pas l'envie ou le temps, à vouloir passer le plus de temps possible avec vous quand vous préférez rester seul(e)s? Il faut avouer que ces personnes sont malheureusement capable d'aller très loin pour être en votre présence, même là où vous ne l'imagineriez même pas.
Si oui, bienvenu(e)s au club! Malheureusement ces personnes-là ne pensent - ou ne le peuvent pas - même pas que vous n'avez pas forcément envie d'être en leur présence, qu'elles vous énervent tellement que même si vous les respectez, vous en avez quelquefois tellement marre qu'il ne faudrait qu'un poil pour que votre respect devienne de la haine - certes le mot est fort - et j'avoue qu'il faut vraiment se contrôler pour que cela n'en devienne pas. Bon, évidemment, il y a des personnes que cela ne dérange pas, bien au contraire, mais pour d'autres, qui sont solitaires, cela est franchement agaçant. Disons que pour garder relation 'saine' avec ces personnes, il faut apprendre à se retenir de les blesser, surtout lorsqu'on est chrétien. Et j'avoue que là, ce n'est pas aussi facile que cela en à l'air. Bien évidemment, ces personnes ne pensent pas à mal et elles ont très probablement besoin d'être entourées ou besoin d'affection, mais elles s'intéressent peut-être à la mauvaise personne, celle qui ne le souhaite pas. Ce n'est, bien entendu, pas un reproche de ma part et je ne peux pas les blâmer. C'est à ce moment-là que je fais mon mea-culpa. J'avoue que depuis quelque temps Dieu utilise des situations actuelles dans ma vie pour me montrer ce que j'étais moi aussi dans le passé. Je ne suis pas fière du tout de le dire, mais j'étais moi-même une de ces personnes envahissantes il y a des années en arrière. Je ne réalisais pas mon comportement à l'époque, alors que je suis hyper agacée par quelques personnes envahissantes à l'heure actuelle. Si, parmi mes lecteurs, des personnes faisaient partie de mes 'victimes', je leur demande pardon du plus profond du coeur. J'avoue que pour beaucoup de choses, il faut soi-même passer par là pour comprendre les erreurs que l'on a pu faire dans le passé. J'imagine que tout le monde sait ce que je veux dire en parlant de crise mondiale, à moins, bien évidemment, que vous ne lisiez pas les journaux ou les articles ici ou là sur internet.
Il y a eu, bien que cela ne soit pas encore terminé, la pandémie du Covid, il y a maintenant la guerre en Ukraine, la crise énergétique, le climat, etc... Il ne se passe pas un seul jour durant lequel nous ne lisons pas un article de journal, sans oublier les commentaires parfois ridicules, des lecteurs, sur ces sujets. La guerre en Ukraine est omniprésente, les manifestations sur la crise climatique ont lieu régulièrement dans plusieurs pays, on parle maintenant beaucoup, surtout en Europe, de la pénurie énergétique avec de possibles répercussions sur l'électricité durant l'hiver qui approche, sans oublier du soi-disant fait que nous sommes trop nombreux sur la terre. Petite réflexion sur tout ça. Certes, la guerre en Ukraine fait un peu peur, surtout en Europe, avec, notamment les menaces nucléaires, mais il vaut mieux ne pas paniquer sans voir ce qui se passera dans un proche avenir. Concernant les manifestations 'climatiques', pouvez-vous me dire à quoi ça sert? Ce ne sont pas les manifestations qui vont changer quoi que ce soit, sans oublier qu'ici en Suisse nos politiciens ne cessent de vouloir taxer la population sur les problèmes climatiques. Encore une fois, franchement, est-ce qu'une taxe peut changer quoique ce soit? Non, bien entendu. La crise énergétique est-elle vraiment réelle? Y a-t-il réellement une menace quelconque? Je ne sais pas franchement, mais tout ce que je constate, c'est qu'autant les médias que les politiciens essaient de nous effrayer. Il y a peut-être une dramatisation de quelque chose qui, pour l'instant du moins, n'existe que superficiellement ou seulement dans l'imagination. En fait, on nous rabâche les oreilles en nous informant de faire des efforts pour limiter l'électricité cet hiver, mais personne ne sait vraiment ce qui se passera ni même s'il y a une réelle influence de quoique ce soit. Concernant le fait que nous serions trop nombreux sur la terre, c'est une opinion totalement ridicule car, si vous regardez des vues nocturnes depuis l'espace, vous constaterez qu'il existe encore énormément d'espace sans habitants. Dieu, qui contrôle toute Sa Création, sait très bien le nombre de personnes que la terre peut porter et Il sait exactement quand la terre sera trop 'chargée'. Dans la Genèse Il nous dit de peupler la terre et elle n'est de loin pas remplie. D'un point de vue spirituelle, toute cette crise nous rappelle que nous sommes dans les derniers temps dont parle la Bible. Il nous est demandé de ne pas nous alarmer car cela doit arriver de la sorte. Bien entendu tout cela est effrayant, mais toutes ces polémiques, pour quelqu'un de faible psychologiquement, peuvent les pousser à paniquer. Pour nous, chrétiens, il nous incombe de prier pour notre monde, mais surtout de ne pas nous laisser influencer d'une manière ou une autre et de ne pas nous inquiéter. Nous ne devons surtout pas oublier que Dieu contrôle toutes choses, que nous ne pouvons rien y changer. Il est le Créateur et Il sait ce qui doit arriver, nous, par la Bible, ne connaissons qu'une partie de Son plan parfait et surtout, nous ne pouvons rien faire de plus que prier pour notre monde, pour que Dieu se fasse connaître auprès de la population qui ne veut pas encore le reconnaître comme étant le Dieu Tout-Puissant et Souverain. Après la famille, je passe maintenant au sujet sur ma santé et mon handicap. Concernant mon handicap, ce sera le sujet d'un autre article que je rédigerai plus tard, si tant est que j'aie encore des choses à dire vu qu'il existe une page sur ce sujet sur le site principal.
Dans l'ensemble, je peux dire que je bénéficie d'une bonne santé. Je n'attrape que rarement des refroidissements, même si, en rentrant de mes huit croisières je revenais souvent avec quelque chose, comme bronchite, sinusite ou autre. Ceci étant dit, j'ai tout de même des problèmes héréditaires comme les problèmes veineux dans les jambes, je suis d'ailleurs la seule à devoir porter des bas de contention alors que ma maman, mon frère et ma soeur ont chacun dû être opéré des varices, ce qui n'est pas mon cas. J'ai hérité de ma maman la ménopause précoce, ce qui, je dois avouer est plutôt agréable, surtout quand tout se passe bien, sans problème de bouffées de chaleur ou d'autres symptômes, comme c'était le cas pour ma maman. Malgré tout, cela m'arrive d'avoir une bouffée de chaleur de temps à autre. Ce n'est jamais la nuit, mais en pleine journée. Cela commence par quelques petits vertiges, puis je suis carrément 'en nage' pendant quelques minutes et ça passe. Maintenant est-ce lié à la ménopause, je ne saurais le dire, mais c'est tellement rare que je ne m'alarme pas. A part ça, j'ai aussi un peu d'hypertension et de cholestérol, mais tout est sous contrôle. J'ai aussi eu des problèmes relativement étranges venus d'on ne sait où. Il y a maintenant de nombreuses années, j'avais eu un kyste sur la langue. Franchement ce n'était pas génial quand les médecins avaient dû l'enlever car, je devais faire attention de ne pas arracher le fil avec les dents, je ne pouvais pas manger du solide ni du chaud. J'avoue qu'on est content quand c'est terminé. En 2011 j'avais, du jour au lendemain, une grosse boule qui était apparue sur la tempe droite. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'une tumeur bénigne de la glande parotide. Les médecins avaient également retirés quelques ganglions sous le cou durant l'intervention. Depuis maintenant plus de 10 ans, rien n'est réapparu. Depuis quelques années maintenant je souffre également d'une toux asthmatique. En réalité j'avais dû carrément insister pour que mon médecin de l'époque m'envoie faire un contrôle chez un pneumologue. Je ne cessais de lui dire que ce n'était pas normal que je tousse tout le temps, mais il ne faisait rien. Je dois maintenant faire des inhalations pour la toux et, bien que j'aie de temps en temps des quintes de toux, c'est supportable. J'ai également des allergies à quelques pollens, mais là aussi, tout est sous contrôle et, malgré tout, ce n'est pas trop fort, donc je n'en souffre pas trop. Depuis quelque temps j'ai aussi réalisé que de temps en temps j'ai des céphalées frontales, ou plus simplement des bons maux de tête. En général cela commence par une grosse fatigue et je souffre de ces maux de têtes, qui sont souvent assez forts, durant trois jours. Toutefois, ce n'est pas nouveau, mais je pense que je ne les avais pas encore vraiment identifiés jusque là. Je pense que l'on connait tous des personnes - ou soi-même - qui ont des phobies ou des peurs qui peuvent sembler étranges. Je pense que les plus connues sont les araignées, la foule, les aiguilles (piqûres), de prendre l'avion, et j'en oublie probablement vu qu'elles sont nombreuses et ceci même parmi les plus connues. Etant donné les noms de ces phobies plutôt compliqués, je parlerai de peurs, ce qui est plus facile à comprendre.
Depuis le début de la pandémie du Covid, on a beaucoup entendu parler de la peur de la maladie, probablement accentué par les médias, mais aussi par les complotistes, sans oublier les pseudos spécialistes qui commentent les articles de journaux. Je ne vous cache pas que, sans vouloir me l'avouer, et probablement lié au fait que le pneumologue me disait que j'étais à risque, j'ai, bien malgré moi, cédé à la peur d'attraper le Covid. C'est là que je me demande où est ma foi en Dieu, mais bon, c'est une autre histoire. Je suis maintenant vaccinée et j'arrive à m'en remettre à Dieu, ce qui doit arriver arrivera si c'est ce qu'Il veut. Pour en revenir aux différentes phobies ou peurs, il y en a qui sont réellement tout aussi étranges les unes que les autres, dont je ne soupçonnais pas l'existence en regardant la liste. Notamment la peur de la galaxie et de l'univers - plutôt difficile à comprendre pour être honnête -, peur du succès, peur des fleurs, peur du beurre, peur de la joie - excusez la question, mais est-ce que les personnes qui en souffrent sont constamment tristes? -, peur des églises - ça existe ça? -, peur du ridicule - on dit que le ridicule ne tue pas, mais bon :-) -, peur de l'inédit, peur de tout - ben, la vie pour les personnes qui en souffrent ne doit pas être facile -, peur d'avoir peur - allez comprendre -, peur de la lune, peur des étoiles, peur des langues étrangères - probablement que ce sont des personnes qui ne parlent que leur langue maternelle -, pour n'en citer que quelques-unes. On rencontre aussi beaucoup de personnes qui ne veulent pas vieillir, qui font tout pour rester jeunes, celles qui ont peur des maladies, autres que le Covid que je citais ci-dessus, qui prennent tous les médicaments sans ordonnance qu'elles peuvent pour ne pas tomber malade. Certes, être malade n'est pas génial, mais malheureusement on ne peut pas toujours l'éviter. Il y a aussi, liée à la peur de vieillir, la peur de la mort, ce qui, pour quelqu'un de chrétien, ne devrait pas exister puisque nous savons où nous allons. Parmi les personnes dont je connais les phobies, il y en a une qui a une telle peur des araignées qu'en entrant dans un endroit où l'insecte se trouve, cette personne le sent avant même d'avoir vu qu'il y a une araignée dans les environs. Personnellement les petites araignées ne me gênent pas, mais j'avoue que je n'aimerais pas rencontrer une mygale, par exemple. En ce qui me concerne, la peur j'ai eu moi-même pendant près de 40 ans, ce sont les orages. C'est le cas de dire que j'en avais une peur bleue. Je ne me souviens plus de la manière dont je réagissais en tant qu'enfant, mais plus tard, quand je vivais à nouveau chez mes grands-parents dès l'adolescence, je n'osais même pas me lever pour aller auprès d'eux pendant la nuit. Ce n'est pas la foudre qui était tombée sur le bâtiment où je vivais avec ma grand-maman en 1985 qui avait réglé le problème. Par chance il n'y avait pas eu d'incendie. Par la suite, quand je vivais seule, pendant au moins 14 ans, dès qu'un orage éclatait le soir, j'allais me coucher, même si cela était très tôt, je fermais les stores au maximum, je me cachais sous mon duvet pour ne pas voir les éclairs et n'osais même pas me découvrir même si j'avais très chaud - allez comprendre! Je ne saurais dire ce qui s'est passé en 2001, mais du jour au lendemain cette peur a disparu. Et à vrai dire c'est tant mieux, car dans mon appartement ultra moderne, les stores s'ouvrent en cas d'orages, donc, je dois supporter les éclairs qui m'éblouissent constamment. J'imagine pour toutes les peurs, pour les personnes qui en souffrent, cela ne doit pas être facile tous les jours. Je sais qu'il existe des thérapies pour en guérir, mais est-ce que cela fonctionne réellement? Je pense que dans certains cas oui, mais est-ce que les personnes souhaitent toujours suivre des thérapies pour être délivrées de leurs peurs? Disons que si leurs peurs ne les dérangent pas au quotidien, peut-être peuvent-elles vivre avec, comme cela était mon cas avec les orages. |
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