Comme on dirait vulgairement, je n'ai jamais eu la bosse des études :-) Bien que n'ayant jamais redoublé mes classes d'école, j'ai toujours été à la limite, ou en conditionnel comme on disait à l'époque de ma scolarité. Il faut avouer qu'en tant qu'enfant handicapée, il n'était pas non plus facile d'être 'acceptée' par les camarades. J'en ai souvent souffert, tant durant la troisième année que la dernière année. J'étais un peu le souffre-douleur de mes camarades. Tout était bon pour certains de me frapper - comme en troisième année - ou pour être des fois carrément méchants par d'autres en fin de scolarité.
Il faut dire que nous avions déménager après la troisième année scolaire et, du coup, j'avais aussi d'autres camarades. Autant que je me souvienne, j'étais meilleure élève les deux premières années que la troisième où, de temps en temps, je faisais l'école buissonnière pour aller jouer avec mon petit frère. J'avoue que le fait d'être tout le temps frappée par mon camarade assis à ma droite, ne me donnait pas toujours envie d'aller à l'école. Cela a été le cas jusqu'à ce que ma soeur, dans la classe à côté de la mienne, le dise à ma maman. Je n'ai plus fait l'école buissonnière par la suite. La quatrième année était dans la nouvelle commune ou plutôt le village d'à-côté car il n'y avait plus d'école dans le village où nous vivions. La cinquième année scolaire avait été bouleversée, car c'est au milieu de cette année-là (en janvier 1976) que j'avais été hospitalisée pour les interventions chirurgicales de mes hanches. Du coup, pendant quatre mois, je faisais l'école à l'hôpital, d'après les leçons que je recevais de mon école dans ma commune de résidence. Grâce à mon grand-père, ils avaient ré-ouvert des classes dans l'ancien collège où, cette année-là, je vivais avec mes grands-parents. La sixième année avait pu se faire dans le nouveau collège, construit entre temps. Pour les trois dernières années, la septième était dans un autre village, un peu plus loin. Comme je ne pouvais pas m'y rendre facilement, un taxi venait me chercher et me ramener à la maison. C'était également le cas pour les deux dernières années, dans une autre petite ville à quelques kilomètres de la maison, quand nous ne devions pas encore changer d'école pour certains cours. Autant dire que toute ma scolarité n'a pas été de tout repos. Malgré le fait que je n'aimais pas vraiment faire mes leçons à la maison, autant que je me souvienne, mis à part l'arithmétique et la géométrie, pour le reste, surtout pour le français et la dactylographie, ça allait déjà beaucoup mieux, ce qui s'est aussi confirmé par la suite. Même si certains regrettent leurs années scolaires, ce n'est pas mon cas, ce n'est pas à l'école que j'étais la plus épanouie, en tout cas pas les dernières années.
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