Après ma vie sociale, plutôt triste, quoique, voici l'histoire de ma vie affective, finalement pas plus intéressante que cela.
Vous me direz que, comme tout le monde, mon désir a toujours été, du moins jusqu'en 2011, d'avoir un mari et de fonder une famille. J'avoue, à ma grande honte, qu'au début que j'allais à l'église, en 1989, j'y allais probablement plus en espérant trouver l'âme soeur qu'à servir Dieu, bien que je lisais la Bible et priais, mais Dieu en avait décidé autrement, je l'ai compris en 2011 seulement. Bon, commençons par le début. Dès l'adolescence, je désirais trouver l'âme soeur, mais avec ma grande timidité et mon handicap, je n'aurais jamais pu trouver la perle rare. Alors que je fréquentais le centre pour personnes handicapées entre 1979 et 1980, j'étais attirée par un homme de 8 ans plus âgé que moi. Nous avions pu passer quelques week-end ensemble, surtout chez ses parents, et ce, durant plusieurs années. L'annonce qu'il avait trouvé sa future femme a brisé mes rêves. Grâce à ma copine de chambre dans le centre, plus tard j'avais rencontré un de ses amis de 16 ans plus âgé que moi. Seulement il était tellement envahissant qu'au bout de quelques semaines, alors qu'il me téléphonait tous les jours, j'avais dit à ma grand-maman de lui dire que je n'étais pas présente. Par chance, il avait compris le message. Puis il y a eu le frère d'une autre copine qui avait fréquenté le centre avant que j'y sois. Cela a duré une année mais, à ce moment-là, j'avais compris que je n'avais aucun chance car, grâce à mon grand-père qui avait entendu des rumeurs - est-ce que cela était vrai, je ne le saurai jamais -, j'avais compris que notre relation n'était pas très sérieuse. J'avais de toute manière décidé de rompre notre relation à la fin de mon apprentissage, mais ne vivant pas dans la région où je travaillais, j'avais dû me rapprocher de mon lieu de travail sur demande du bureau dans lequel je travaillais. Puis, par la suite cela a été le trou noir, si je peux dire. Jusqu'en 2011, j'ai essayé de trouver l'âme soeur sur les sites de rencontres sur internet, sans succès, sauf en ce qui concerne les arnaqueurs. Il faut dire qu'en devant mentionner ma petite taille et mon handicap, cela n'attirait personne, y compris sur les sites chrétiens. C'est une rencontre faite sur un site pour personnes handicapées qui a fini par me convaincre que je n'étais pas faite pour avoir un mari à mes côtés. La personne rencontrée a tout simplement été trop loin lors de notre première rencontre, ce qui a brisé le peu de relation que nous avions alors. J'ai alors compris, par la grâce de Dieu, que malgré mes prières incessantes depuis ma conversions en 1989, que je n'étais pas disposée à avoir un homme dans ma vie. Dès lors j'ai pu me consacrer complètement à ma marche avec Dieu et avoir une relation plus personnelle avec Lui, par mon Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. Ceci dit il y a bien quelqu'un qui m'a tourné autour à mon arrivée au Tessin, mais il a été trop envahissant, ce qui fait que j'ai essayé de couper court à cette relation amicale, ou plus, Dieu seul le sait. Après plus de deux ans où il a tout tenté pour être en ma compagnie, j'ai enfin réussi à le lui faite comprendre.... enfin je l'espère. Comme je le disais dans l'article sur ma vie sociale, je suis quelqu'un de très solitaire et j'aime être seule, que ce soit à la maison, en allant manger au restaurant ou en allant à des concerts.
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Ma vie sociale a plutôt été triste durant toute ma vie, du moins jusqu'en 2011. Autant que je m'en souvienne, jusque vers l'âge de la scolarité, à 6 ans à l'époque, tout allait plutôt bien, je jouais avec les enfants de l'immeuble, avec mon frère et ma soeur et l'on ne me mettait pas de côté à cause de mon handicap.
Vers l'adolescence, avec l'aggravation légère de mon handicap et les hospitalisations et surtout du fait qu'à cause de cette maladie, je suis restée de petite taille, cela n'allait pas mieux. Les adolescents sont plutôt cruels avec les personnes différentes. Vous dire à quel moment je suis devenue maladivement timide, je ne saurais le dire, mais probablement vers la pré-adolescence ou à l'adolescence. Cette timidité n'était de loin pas facile à assumer, c'est le moins que l'on puisse dire. Il m'était carrément impossible de prendre la parole en classe. A la maison, cela se passait bien avec mon frère et ma soeur, tout du moins lorsque nous n'étions que deux. Dès que nous étions les trois, j'étais toujours seule dans mon coin à écouter de la musique. Avec les camarades d'école, cela était un peu pénible les dernières années car j'étais un peu celle qu'on embêtait le plus. Par la suite, cela n'a jamais été possible de me faire des amis, tout au plus des bonnes relations, sans plus. Mais comme tous les jeunes, j'espérais aussi pouvoir trouver l'amour, cela n'est arrivé qu'une seule fois; j'en reparlerai dans un autre article. En commençant à fréquenter une église, à la fin des années 80, j'ai commencé petit à petit à m'ouvrir et à devenir de moins en moins timide. Dès 2011, mon souhait de trouver un conjoint potentiel s'était envolé, mais j'en parlerai aussi dans un autre article. Dès lors, j'ai commencé à devenir de plus en plus solitaire et, tout en fréquentant l'église, à me renfermer sur moi-même et à passer plus de temps à vivre ma foi du mieux possible. Certes, j'avais des bonnes relations au sein de l'église, mais en même temps, j'étais toujours réservée, à discuter avec quelques personnes. Jusqu'en 2018, je ne sortais pas beaucoup, juste pour aller à l'église et chez ma maman pour les Fêtes de fin d'année et de Pâques. De temps en temps j'étais également invitée par des frères et soeurs de l'église. Le reste de la semaine, je restais enfermée chez moi, devant la télévision ou devant mon ordinateur. Depuis 2018, après le décès de ma maman, je suis restée encore plus enfermée chez moi durant une année et demie, sauf pour aller à l'église, jusqu'à ce que j'arrive enfin à reprendre les concerts que j'avais tous annulés, ce qui n'arrivait jamais avant 2018. Puis il y a eu la pandémie de Covid jusqu'à ce que je me décide à déménager au Tessin en avril 2021. Depuis là, tout à changé ou presque. Avec mon fauteuil roulant électrique, je sors un peu plus, ce que je ne faisais pas avant. Je vais à l'église le dimanche, certes pas tous, je discute plus facilement avec les frères et soeurs de l'église, je vais faire des promenades au bord du lac et fais partie d'un petit groupe de personnes francophones vivant dans la région. Occasionnellement je vais manger avec une personne ou une autre après le culte et plus souvent avec une amie du groupe des francophones le mardi après notre café hebdomadaire. Mais ayant toujours quelque chose à faire à la maison, le reste du temps je ne sors pas ou rarement. Je suis toujours aussi solitaire et finalement, même si je n'ai plus de télévision et n'écoute que rarement de la musique, j'aime rester à la maison. En fait, j'ai toujours quelque chose à faire, voire même à ne rien faire, sauf visionner des vidéos créationnistes. Je vais aussi plus souvent à des concerts, notamment près de Bâle, toujours avec mon fauteuil roulant. Y allant plusieurs fois par année, je retrouve des personnes connues avec qui je discute facilement. |
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