Il y a quelques mois, en souhaitant voir ce que donnait mon blog via mon smartphone, j'ai réalisé que les catégories ne s'y trouvaient pas. Peut-être avais-je mal regardé, mais cela m'a montré que pour que le blog soit disponible partout, il me fallait ajouter les catégories dans l'onglet 'Home', comme cela est le cas sur le site principal.
Cet article-ci est encore visible sur la page 'Home', mais pour les suivants, il vous faudra cliquer, du moins je le découvrirai d'ici quelques minutes, directement sur les liens des catégories qui se trouvent dans l'onglet 'Home'. Si les articles ne se trouvent pas directement sur la page 'Home', je vous informerai qu'un nouvel article a été rédigé et dans quelle catégorie. Je viens d'ailleurs d'ajouter une vidéo sur la page 'Musique'. Effectivement, cela ne s'affiche pas sur la page 'Home'.
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Pendant très longtemps, et encore maintenant, je me demande pourquoi j'ai dû effectuer un apprentissage qui, somme toute, ne me plaisait pas vraiment.
Durant 10 mois, entre 1984 et 1985, j'ai travaillé dans un atelier protégé. Non seulement je n'étais payée que modestement, mais la plupart du temps il n'y avait rien à faire. Un jour la responsable du centre pour personnes handicapées dans lequel se trouvait cet atelier protégé, me disait de dactylographier du texte plutôt que de regarder les oiseaux, mais comme nous n'avions pas de travail, quoi faire d'autre? De plus, les fiches de salaire ne correspondaient jamais au salaire reçu, ce qui fait que je me suis plainte à un service spécialisé et, après mon départ ils ont dû me rembourser une partie du salaire perdu. Après un arrêt pour une intervention chirurgicale, j'ai retrouvé un emploi.... dans un autre atelier protégé. Avec le premier responsable du bureau, tout allait plutôt bien vu celui-ci me donnait tout le travail à faire. C'est là que j'ai appris l'utilisation des ordinateurs. Lorsque le responsable a démissionné, sa remplaçante donnait du travail à tous les employés, sauf, qu'au bout d'un certain temps, comme j'avais des douleurs persistantes dans le coude droit qui m'empêchait de pouvoir utiliser mon ordinateur trop longtemps, j'ai dû diminuer mes heures. Au bout d'un moment, elle avait fini par dire qu'elle ne pouvait pas me donner plus de travail à faire car je manquais trop souvent. Je ne lui donne par tort, mais quand on se sent sous-valorisée, le travail n'est plus intéressant. Les douleurs s'accentuent et la pression se fait sentir. Pour finir, j'ai décidé de quitter mon emploi en 1995 pour ne plus travailler du tout, vu les douleurs qui sont, encore maintenant, présentent dans mes coudes lors d'un usage sur le long terme. Je vis désormais uniquement avec la rente de l'assurance invalidité et deux autres rentes. Etant donné que j'ai de l'arthrose dans le coude gauche et l'épaule droite, j'avoue que je ne peux plus faire grand chose, et en tout cas pas avoir un emploi. Etant donné que je n'ai travaillé que dans des ateliers protégés vu que personne, à cause de mon handicap, ne m'a donné aucune chance de travailler ailleurs, je ne me suis jamais sentie valorisée. C'est la raison pour laquelle je disais plus haut que je sais pas pourquoi j'ai dû effectuer un apprentissage pour ne finir par travailler que dans des ateliers protégés, dans lesquels nous sommes sous-payés. Depuis quelques années, je fais ce que j'aime le plus, travailler, certes bénévolement, pour la musique. Mais j'en parlerai dans un autre sujet. Signum Regis est un groupe de Power Metal dont les musiciens sont chrétiens. Ils viennent de Slovaquie et ont déjà donné plusieurs concerts en Suisse. J'avoue que je ne les suis que depuis quelques mois, mais à ce que j'ai vu ils se sont formés en 2007. Voici une des dernières vidéos, issue de leur album 'Undivided', qui est sorti en 2023: Pour ceux d'entre vous qui n'avez pas besoin d'un fauteuil roulant électrique, vous êtes-vous déjà demandé comment nous faisons pour l'utiliser? Il y a certes le mode d'emploi, mais j'avoue que celui-ci n'aide pas la conduite du véhicule, tout au plus il vous guide ou vous donne des détails que vous ne connaissez pas, mais sans plus.
Au tout début, quand j'ai décidé de faire la demande pour mon fauteuil - jusqu'en 2017, je n'étais pas pour l'idée d'en obtenir un afin de ne pas perdre ma mobilité - l'entreprise m'en a prêté un pour essayer. Non que la manipulation était facile, mais finalement j'ai assez vite compris, sauf pour la vitesse à utiliser où, quand et comment. Après cet essai, j'ai dû attendre plusieurs mois avant que l'Assurance Invalidité me l'accorde et que je l'aie chez moi avec quelques adaptations pour pouvoir entrer et sortir de mon appartement à cause des pas de portes et des espaces un peu réduits. Comme il est arrivé chez moi quelques mois après le décès de ma maman, je n'avais pas franchement le coeur à sortir, puis il y a eu le Covid. Jusqu'en 2021 quand j'ai déménagé, je l'avais juste utilisé deux fois. Ce qui fait que j'ai vraiment commencé à sortir plus souvent, du moins quand les travaux autour de chez moi me le permettaient, depuis que je suis à Locarno. Maintenant je l'utilise très souvent, lorsque je vais à l'église et au café du mardi matin avec des amis. Mais aussi et surtout lorsque je vais à des concerts dans d'autres parties de la Suisse, ou pour mes visites à Genève pour mes contrôles médicaux concernant mon handicap. Bien entendu, il me permet aussi de faire des promenades au bord du lac et de profiter de ma vie au Tessin. Ceci étant dit, lors de mon premier déplacement entre la gare et mon immeuble, cela n'avait pas été forcément facile, par manque de pratique. Petit à petit j'ai commencé à repérer les passages piétons plus faciles d'accès, du moins à les gérer. J'évite malgré tout certains passages moins faciles, en faisant quelques petits détours, mais comme Locarno est une petite ville, je ne fais pas beaucoup de kilomètres. Toujours est-il, que depuis que j'ai mon fauteuil, j'ai parcouru environ 500 km. Maintenant, je ne l'utilise qu'à l'extérieur. Dans mon appartement je n'utilise que mes cannes, ce qui me permet de maintenir une certaine mobilité. Il m'aide beaucoup à garder une vie sociale et une liberté que je n'avais pas à Lausanne. Je ne souhaitais pas avoir un fauteuil roulant électrique et finalement je l'utilise toutes les semaines lorsque je sors. A ce stade, je ne pourrais plus m'en passer vu qu'il me permet de profiter du paysage, en plus des amis et de participer aux cultes sans avoir à demander que quelqu'un me transporte en voiture. Il me permet aussi de faire des économies lors des concerts, vu que je n'ai plus besoin de prendre des taxis ici ou là qui coûtent relativement chers. Ceci dit, tout n'est pas forcément facile car bien des endroits ne sont pas accessibles ou peu accessibles. Il me faut toujours bien regarder les détails sur internet, que ce soit les hôtels que je ne connais pas ou des salles de concerts dans lesquelles je ne suis jamais allée. Malheureusement il y a encore beaucoup de progrès à faire en Suisse pour l'autonomie des personnes en fauteuil roulant. Bien qu'ils avaient sorti un nouveau single l'année dernière qui faisait partie d'un album live, Freedom Call n'avait pas enregistré un nouvel album depuis 2019, puis il y a eu le Covid qui n'a pas été vraiment une bonne période pour les artistes. Cette année ils ont enfin enregistré un nouvel album 'Silver Romance' qui célèbre les 25 ans du groupe et qui sortira le 10 mai. Le nouveau single, ainsi que la première vidéo, du même nom est sorti il y a une dizaine de jours. La voici. A la fin de ma scolarité obligatoire, je suis, pendant une année, allée dans un centre de pré-apprentissage pour les personnes handicapées. A cause de mon handicap, je n'ai pas franchement eu le choix dans la formation que j'aurais souhaité effectuer. Mon désir, en tant qu'enfant, était de travailler comme sage-femme, mais je n'ai pas eu d'autre choix que celui d'employée de commerce et de bureau.
J'ai donc débuté mon apprentissage en tant qu'employée de commerce durant deux ans. Mais, un peu ralentie dans mon handicap, je n'ai pas réussi à assumer certains domaines comme la sténographie et l'étude des langues. Ayant passé le second examen en conditionnel, on m'a conseillé de terminer ma formation en tant qu'employée de bureau. Je suis donc arrivée à la fin de mon apprentissage, tétanisée lors de l'examen écrit car mon beau-père avait mis une telle pression sur mes épaules en disant, notamment, qu'en tant que personne handicapée, si je veux réussir dans la vie il fallait absolument que je réussisse mon examen. J'avoue que je ne sais pas trop comment j'ai finalement obtenu mon diplôme, ayant toujours été complètement nulle en calcul et arithmétique, mais par contre j'étais bonne en français et dactylographie, ce qui a fait la balance entre deux. Durant cette formation, l'ambiance avec les camarades était bien meilleure qu'à l'école. Bien que cela n'avait pas été très facile tant du côté des déplacements que du côté des études, au bureau dans lequel je travaillais entre les cours, cela se passait relativement bien. Ce qui m'avait chagriné c'est que ma maman et son mari de l'époque, ne m'avaient même pas félicitée d'avoir réussi mon apprentissage suite à la pression de mon beau-père pour que je réussisse. Cela avait été relativement déprimant pour moi. Que ce soit à la fin de ma formation ou pour d'autres choses, j'ai toujours été placée parmi les moins gâtés de la famille, excepté du côté de mes grands-parents, et cela m'a toujours fait énormément souffrir. Avant toutes choses, je tiens à m'excuser de ne pas avoir été très active en 2023 concernant mon blog, contrairement à ce que j'avais dit lors de ma rétrospective 2022. Ceci dit, j'espère que vous avez tous passé de bonne fêtes de fin d'année 2023 et bien débuté cette année 2024.
Comme je le disais fin 2022, j'ai terminé mon cours créationniste en février 2023 et, après avoir changé ma manière d'agir à cause du manque de temps, j'ai finalement obtenu le certificat. Mais j'avoue avoir été un peu paresseuse après cette année de cours. Ceci d'autant plus que j'avais pris du retard dans la lecture de divers magazines, en ligne et en format papier. D'ailleurs je n'ai toujours pas terminé la lecture de plusieurs d'entre eux et j'essaie, tant bien que mal, de rattraper le retard, mais comme plusieurs d'entre eux sont arrivés en cours de route, cela fait que je suis toujours en retard, bien que j'avance petit à petit. J'ai encore du pain sur la planche! Donc, comme le disais après cette année de cours, je ne savais plus trop comment faire pour m'en sortir avec le retard. J'ai finalement commencé à visionner des vidéos de divers organismes créationnistes tous les soirs de la semaine: Answers In Genesis le lundi, Creation Ministries International le mardi, Institute For Creation Research le mercredi et Creation Research le jeudi, une semaine sur deux. Le vendredi je visionne des cultes en retard et j'essaie de lire les magazines le week-end. Donc, à passer mon temps à planifier tout cela, j'en suis arrivée à ne plus trop savoir où planifier les rédactions de blogs tout au long de la semaine, d'où mon long silence. Mais il y a aussi eu un couac dans ma manipulation de mes notes sur mon ordinateur. J'avais décidé de rédiger plusieurs blogs sur différents sujets, mais, par erreur, j'ai supprimé la note en question, ce qui fait que je ne sais plus trop quels étaient les sujets dont je voulais aborder. J'en ai retrouvé quelques-uns, mais je vais y aller le jour le jour comme ont dit. Du côté de ma santé, jusqu'au mois de juin ça allait plutôt bien, mais après une chute sans gravité, mon dos me fait toujours un peu souffrir, uniquement parce que j'ai été trop longtemps allongée sur le sol dans une position pas très confortable jusqu'à ce que quelqu'un puisse me relever, ne pouvant le faire seule. C'est, je pense, un genre de tendinite, donc, suite à celle de mon poignet droit qui a duré près d'une année, j'ai l'espoir que d'ici quelques mois la douleur de mon dos aura disparu. Excepté un léger Covid en mai, je ne suis pas tombée malade tout au long de l'année. Mis à part mon cours, je suis allée à plusieurs concerts au début de l'année 2023, plus un en juin et le dernier en septembre. Dans le courant de l'automne, j'ai décidé que grâce à mon fauteuil roulant, je pourrais visiter des musées ici ou là en Suisse. J'en ai manqué un car il y avait eu un problème avec l'hôtel réservé à Bulle près de Fribourg, mais j'ai au moins pu profiter de revoir la famille éloignée qui habite là-bas. Je suis allée quelques jours à Lausanne au début du mois de mai retrouver quelques connaissances et j'ai aussi eu un souper de classe en novembre à Morges, entre Lausanne et Genève. Spirituellement, grâce à mon cours, j'ai énormément progressé. J'ai d'ailleurs décidé d'écrire un livre sur le sujet, mais je vais dans un premier temps terminer les lectures et essayer tant bien que mal de faire un peu de ménage. Comme la croisière pour Hawaï de 2020 avait été annulée à cause du Covid, l'année dernière j'ai décidé de m'inscrire pour celle de 2024, mais contrairement à celle de 2020, je partirai de Seattle au lieu de San Francisco. J'en reparlerai à la prochaine rétrospective :-) Toujours du côté des croisières, notamment celles de 70'000 tons of metal, j'ai définitivement décidé de ne plus y aller, ni, d'ailleurs, de faire d'autres voyages en dehors de la Suisse, excepté pour me rendre à Milan retrouver des amis. Il faut dire que de partir de Suisse - ou de Milan d'ailleurs - en avion, cela n'est pas aussi facile que lorsque j'habitais Lausanne, car je dois partir le jour avant et passer une nuit à l'hôtel, ce qui coûte aussi plus cher. Comme je désire faire plus de voyages en Suisse, pour des concerts ou des visites de musées, j'ai dû prendre une décision. Donc cette croisière de cette année sera mon dernier voyage à l'étranger - ou presque si je vais à Milan. Je vais essayer d'être plus active dans mon blog, ou mon site d'ailleurs, mais je dois avant toute chose me concentrer sur les lectures. Le blog est tout de même prioritaire que le site. Comme on dirait vulgairement, je n'ai jamais eu la bosse des études :-) Bien que n'ayant jamais redoublé mes classes d'école, j'ai toujours été à la limite, ou en conditionnel comme on disait à l'époque de ma scolarité. Il faut avouer qu'en tant qu'enfant handicapée, il n'était pas non plus facile d'être 'acceptée' par les camarades. J'en ai souvent souffert, tant durant la troisième année que la dernière année. J'étais un peu le souffre-douleur de mes camarades. Tout était bon pour certains de me frapper - comme en troisième année - ou pour être des fois carrément méchants par d'autres en fin de scolarité.
Il faut dire que nous avions déménager après la troisième année scolaire et, du coup, j'avais aussi d'autres camarades. Autant que je me souvienne, j'étais meilleure élève les deux premières années que la troisième où, de temps en temps, je faisais l'école buissonnière pour aller jouer avec mon petit frère. J'avoue que le fait d'être tout le temps frappée par mon camarade assis à ma droite, ne me donnait pas toujours envie d'aller à l'école. Cela a été le cas jusqu'à ce que ma soeur, dans la classe à côté de la mienne, le dise à ma maman. Je n'ai plus fait l'école buissonnière par la suite. La quatrième année était dans la nouvelle commune ou plutôt le village d'à-côté car il n'y avait plus d'école dans le village où nous vivions. La cinquième année scolaire avait été bouleversée, car c'est au milieu de cette année-là (en janvier 1976) que j'avais été hospitalisée pour les interventions chirurgicales de mes hanches. Du coup, pendant quatre mois, je faisais l'école à l'hôpital, d'après les leçons que je recevais de mon école dans ma commune de résidence. Grâce à mon grand-père, ils avaient ré-ouvert des classes dans l'ancien collège où, cette année-là, je vivais avec mes grands-parents. La sixième année avait pu se faire dans le nouveau collège, construit entre temps. Pour les trois dernières années, la septième était dans un autre village, un peu plus loin. Comme je ne pouvais pas m'y rendre facilement, un taxi venait me chercher et me ramener à la maison. C'était également le cas pour les deux dernières années, dans une autre petite ville à quelques kilomètres de la maison, quand nous ne devions pas encore changer d'école pour certains cours. Autant dire que toute ma scolarité n'a pas été de tout repos. Malgré le fait que je n'aimais pas vraiment faire mes leçons à la maison, autant que je me souvienne, mis à part l'arithmétique et la géométrie, pour le reste, surtout pour le français et la dactylographie, ça allait déjà beaucoup mieux, ce qui s'est aussi confirmé par la suite. Même si certains regrettent leurs années scolaires, ce n'est pas mon cas, ce n'est pas à l'école que j'étais la plus épanouie, en tout cas pas les dernières années. Je n'écris pas ce blog pour polémiquer sur le Covid, mais pour confirmer ce que je disais l'automne dernier sur les symptômes légers ou pas.
Comme je le disais il y a quelques mois, je n'ai pas fait la quatrième dose du vaccin. Malgré les six concerts que j'ai fait entre novembre et mars, je n'ai pas attrapé le Covid., mais je l'ai tout de même eu, il y a quatre semaines, probablement après un culte où nous étions plus nombreux que d'habitude, et surtout tous regroupés dans un endroit plus petit que notre salle pour des rafraîchissements. Tout juste trois jours plus tard, j'ai commencé à avoir mal à la gorge et, étant le jour avant l'Ascension où tout était fermé, je ne me suis alarmée outre mesure. Ne sortant pas et n'ayant pas eu les soins le jour de l'Ascension, je pensais que je commençais un refroidissement et que le rhume allait se déclencher tout soudain, mais comme rien ne venait, le samedi, après avoir contrôlé les symptômes que j'avais avec ceux mentionnés sur internet, j'ai compris qu'il s'agissait du Covid. Il faut préciser que je ne me suis pas sentie mal, j'avais certes mal à la gorge, une petite toux quelque peu différente de celle de l'asthme, le mal de tête et une sinusite plutôt qu'un rhume. Le dimanche j'ai commencé à avoir des nausées et un peu mal au ventre, surtout après le repas. Cela a duré deux jours. Etant donné que j'ai réalisé que j'avais le Covid le samedi et que je n'avais pas de test à la maison, je ne l'ai donc pas fait. Cela veut dire que je n'ai pas la preuve à 100% qu'il s'agissait du virus, mais vu les symptômes qui ont assez vite disparus et surtout la fatigue, qui avait commencé le dimanche, toujours présente, je suis quasi certaine que cela était le Covid. Comme je le disais il y a quelques mois, nous ne sommes pas égaux devant la maladie, certains ont beaucoup plus de symptômes, d'autres non et d'autres encore sont asymptomatiques. Mais comme cela commence comme un refroidissement, je pense que beaucoup, comme moi, ne font pas de test. Etant toujours à l'écoute de mon corps, dans tous les domaines, je savais sans le test que je l'avais, au vu de la différence avec un refroidissement. Ayant eu un petit refroidissement en novembre, je peux attester de la différence car, en général, quand je commence à avoir mal à la gorge lors d'un refroidissement, dans les deux jours un gros rhume se déclare mais pas il y a un mois. Et surtout, quand j'ai un refroidissement, le rhume et la toux durent plus d'un mois, là non. Par déduction, j'ai attrapé le virus et quelques personnes, lorsque j'ai décris les symptômes l'ont aussi confirmé. Bon, certes, ce variant Omicron n'est pas aussi virulent - bien que très contagieux - que le tout premier, ou les suivants, mais j'avoue quand même qu'au début j'avais peur de l'attraper. Et là, même plus d'une année après la troisième dose du vaccin, il est quand même passé par moi. Mais je remercie Dieu que les symptômes n'étaient que très légers. Ayant vécu toute ma vie dans le canton de Vaud en Suisse, déménager à l'autre bout du pays ne semblait pas être une tâche facile et plusieurs personnes me l'ont fait remarquer.
La tâche semblait très compliquée, mais je savais que j'arriverai à la surmonter. Quand je l'ai annoncé autour de moi, certaines personnes m'ont dit qu'au cas où cela n'irait pas dans ma nouvelle ville, je pourrais toujours retourner dans mon ancien canton, mais pour ceux et celles d'entre vous qui ont fait de grands déménagements, vous comprendrez que non seulement ce n'est de loin pas facile de tout emballer, de jeter beaucoup de choses, de trouver un déménageur, et surtout encore moins lorsque l'on est handicapé. De plus un déménagement à plus de 300 kilomètres, cela coûte cher, donc, avant de prendre ma décision j'avais tout bien calculé, en travail, en coût et en fatigue. Par chance, j'ai aussi obtenu de l'aide pratique et aussi financière au début. Il faut dire que lorsque l'on change de canton, les prestations complémentaires de l'Assurance Invalidité ne suivent pas. L'ayant su assez tard, j'ai dû, près de trois semaines avant mon déménagement, faire une nouvelle demande au Tessin, en Suisse italienne. Je les ai obtenu quatre mois plus tard. Lorsque ma décision de déménager était définitivement prise, il me fallait trouver une église, un appartement, à distance - et en plus on était en plein dans la pandémie -, donc, cela n'avait pas forcément été très facile, ne pouvant pas visiter mon nouveau logement avant d'arriver. Ayant emménagé dans un immeuble récent - je faisais partie des premiers habitants - tout électronique, rien n'était facile et il y a eu beaucoup de détails à apprendre. La première année était relativement difficile, avec pas mal de problèmes divers, tant dans la technique de l'immeuble, dans les soins et dans les finances. Mais par la grâce de Dieu, j'ai eu de l'aide de plusieurs personnes de ma nouvelle église, notamment pour vider les cartons. Après avoir passé plus de 30 ans à l'église que je fréquentais à Lausanne, il n'a de loin pas été facile de m'intégrer dans la nouvelle. Bien que pas très différente, le fait de parler, de chanter en italien, n'a pas été spontané. Il m'a fallu quasiment une année et demie pour réussir à chanter lors des cultes et surtout à y participer le plus souvent possible. A l'heure actuelle, sauf en cas de mauvais temps, j'y vais tous les dimanches, je m'y sens bien accueillie et intégrée. Concernant ma vie en générale, je me sens très bien ici, le climat me convient beaucoup mieux qu'à Lausanne, je vois des amis tous les mardi matin, ou presque, je sors manger au restaurant et me promener au bord du lac le dimanche après le culte et, grâce à mon fauteuil roulant, je suis beaucoup plus libre et autonome. Je suis également beaucoup plus indépendante dans mon appartement, pouvant maintenant me doucher seule et faire ma lessive, ce que je ne pouvais pas faire à Lausanne. Grâce à la pratique, j'arrive maintenant à parler l'italien plus facilement, même si je fais beaucoup d'erreurs. Est-ce que je regrette mon choix? Pas le moins du monde. Cela n'a pas été facile du tout, mais par les forces que Dieu me donne, j'ai réussi à bien m'intégrer. Et tout à fait honnêtement, je me sens tellement bien ici que pour rien au monde j'aimerais retourner à Lausanne ou dans le canton de Vaud. Bien que j'ai effectué tout ce changement de manière détendue, je pense qu'au fond de moi je devais malgré tout être stressée, la preuve en est qu'en plus de 3 ans, entre le décès de ma maman et le déménagement, j'ai perdu 10 kg. Même si, par moment, je trouve que mon idée de déménager était peut-être un peu farfelue, je sais que je vis là où Dieu voulait que je vive et, grâce à Lui, j'avoue que j'ai bien géré les choses et les détails. Mais pour être honnête avec vous, mon prochain déménagement sera pour aller dans une maison de retraite, quand je ne pourrais plus vivre seule, ou pour aller au ciel. |
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